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La dernière fois que le gouvernement a annoncé un geste fiscal d’ampleur, celui-ci était passé quasiment inaperçu à cause de la taxe sur le carburant. Cette fois-ci l’exécutif est déterminé à largement communiquer autour de sa décision. « Selon nos informations, les ménages français devraient ainsi bénéficier au total d'une réduction de 9,3 milliards d'euros de leurs impôts en 2020. C'est ce qui ressort du projet de loi de finances (PLF) pour l'an prochain qui doit être dévoilé le 27 septembre prochain, mais dont les principaux indicateurs ont déjà été envoyés au Haut conseil des finances publiques vendredi. Un chiffre qui fait monter le total de baisses de prélèvements obligatoires à 20,6 milliards sur les trois premières années du quinquennat, selon les données consultées par « Les Echos » » révèle le quotidien économique.
Pour arriver à ce montant, Les Echos ont additionné les mesures annoncées depuis le Grand Débat. La baisse de cinq milliards d’euros d’impôt sur le revenu s’ajoute à la suppression de la taxe d’habitation de 80% des Français qui représente 3,7 milliards d’euros. « Toujours dans la colonne des « moins » recensée par le ministère des Comptes publics de Gérald Darmanin, il faut aussi tenir compte de la montée en régime de la mesure d'exonération et de défiscalisation des heures supplémentaires, qui devrait réduire la facture fiscale de 800 millions d'euros l'an prochain » précise l’article.
Quelques décisions vont faire augmenter les recettes fiscales mais sont loin de pouvoir compenser ce manque à gagner de l’Etat. Les hausses du tabac et les restrictions concernant le crédit d’impôt pour la transition énergétique vont ensemble rapporter autour de 600 millions d’euros.
« Ce chiffre de 9,3 milliards confirme le virage fiscal très net pris en quelques mois. Petit retour en arrière : en faisant le récapitulatif des mesures de hausses et de baisses décidées en début de quinquennat, on constate que cela s'était traduit par une baisse de seulement 1,1 milliard de la pression fiscale pour les Français en 2018, au bénéfice avant tout des plus fortunés. La décision de réduire en deux temps les cotisations salariales - quand la hausse parallèle de la CSG s'était faite d'un coup - avait annihilé une bonne partie des gestes faits en direction des ménages. Lien de cause à effet ? L'année s'était en tout cas terminée par la crise des « gilets jaunes » » analysentLes Echos.
Pour arriver à ce montant, Les Echos ont additionné les mesures annoncées depuis le Grand Débat. La baisse de cinq milliards d’euros d’impôt sur le revenu s’ajoute à la suppression de la taxe d’habitation de 80% des Français qui représente 3,7 milliards d’euros. « Toujours dans la colonne des « moins » recensée par le ministère des Comptes publics de Gérald Darmanin, il faut aussi tenir compte de la montée en régime de la mesure d'exonération et de défiscalisation des heures supplémentaires, qui devrait réduire la facture fiscale de 800 millions d'euros l'an prochain » précise l’article.
Quelques décisions vont faire augmenter les recettes fiscales mais sont loin de pouvoir compenser ce manque à gagner de l’Etat. Les hausses du tabac et les restrictions concernant le crédit d’impôt pour la transition énergétique vont ensemble rapporter autour de 600 millions d’euros.
« Ce chiffre de 9,3 milliards confirme le virage fiscal très net pris en quelques mois. Petit retour en arrière : en faisant le récapitulatif des mesures de hausses et de baisses décidées en début de quinquennat, on constate que cela s'était traduit par une baisse de seulement 1,1 milliard de la pression fiscale pour les Français en 2018, au bénéfice avant tout des plus fortunés. La décision de réduire en deux temps les cotisations salariales - quand la hausse parallèle de la CSG s'était faite d'un coup - avait annihilé une bonne partie des gestes faits en direction des ménages. Lien de cause à effet ? L'année s'était en tout cas terminée par la crise des « gilets jaunes » » analysentLes Echos.