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Le conflit commercial s’est installé et la tension permanent entre les États-Unis et la Chine est devenue une donnée de l’équation. Pour les entreprises américaines à dimension mondiale, l’incertitude est trop grande pour tout miser sur la Chine. L’annonce par Londres de ne plus traiter avec Huawei pour la 5G raisonne dans le monde entier comme un premier fruit des pressions américaines. Un coup d’éclat qui aura certainement pour conséquence directe d’encourager Washington à poursuivre sa stratégie de pressions maximales.
Les entreprises américaines de la Silicon Valley ou à dimension mondiale ont en tout cas accusé réception de ce message et change de stratégie. Après avoir beaucoup misé sur les capacités de production puis sur le marché colossal de la Chine, elles se tournent massivement vers l’Inde. « L’affaire de Hongkong a également achevé de convaincre Google, Facebook et les autres qu’il n’y avait plus d’espoir en terre chinoise » explique l’Agence France presse. Et de noter que l’Inde se positionne comme un substitut. « Avec 500 millions d’internautes, elle talonne déjà l’empire du Milieu en termes d’usage et d’adoption du numérique. C’est la raison pour laquelle Google a annoncé, lundi 13 juillet, son intention d’investir près de 10 milliards de dollars (8,7 milliards d’euros) sur les cinq prochaines années dans ce pays. Et, mercredi 15 juillet, le conglomérat Reliance, l’un des leaders mondiaux du raffinage et de la pétrochimie a annoncé que Google prenait 7,7 % du capital de son opérateur téléphonique Jio pour 4,5 milliards de dollars ».
Avec une image différente à l’internationale et une concurrence qui n’est pas reçue comme conquérante, le secteur technologique indien joue la carte de la complémentarité et des très hautes compétences de ses ingénieurs. « Les patrons d’IBM, de Google, de Microsoft, d’Adobe sont tous d’origine indienne, souvent issus des mêmes instituts technologiques du pays. Leur goût pour les chiffres et leur aisance à évoluer dans des environnements complexes et chahutés les ont propulsés au sommet de ces icônes du high-tech. La place idéale pour participer au grand basculement géopolitique du « dragon chinois » vers le « tigre indien » » conclue Le Monde .
Les entreprises américaines de la Silicon Valley ou à dimension mondiale ont en tout cas accusé réception de ce message et change de stratégie. Après avoir beaucoup misé sur les capacités de production puis sur le marché colossal de la Chine, elles se tournent massivement vers l’Inde. « L’affaire de Hongkong a également achevé de convaincre Google, Facebook et les autres qu’il n’y avait plus d’espoir en terre chinoise » explique l’Agence France presse. Et de noter que l’Inde se positionne comme un substitut. « Avec 500 millions d’internautes, elle talonne déjà l’empire du Milieu en termes d’usage et d’adoption du numérique. C’est la raison pour laquelle Google a annoncé, lundi 13 juillet, son intention d’investir près de 10 milliards de dollars (8,7 milliards d’euros) sur les cinq prochaines années dans ce pays. Et, mercredi 15 juillet, le conglomérat Reliance, l’un des leaders mondiaux du raffinage et de la pétrochimie a annoncé que Google prenait 7,7 % du capital de son opérateur téléphonique Jio pour 4,5 milliards de dollars ».
Avec une image différente à l’internationale et une concurrence qui n’est pas reçue comme conquérante, le secteur technologique indien joue la carte de la complémentarité et des très hautes compétences de ses ingénieurs. « Les patrons d’IBM, de Google, de Microsoft, d’Adobe sont tous d’origine indienne, souvent issus des mêmes instituts technologiques du pays. Leur goût pour les chiffres et leur aisance à évoluer dans des environnements complexes et chahutés les ont propulsés au sommet de ces icônes du high-tech. La place idéale pour participer au grand basculement géopolitique du « dragon chinois » vers le « tigre indien » » conclue Le Monde .