« Nous, représentants de toutes les entreprises, TPE-PME, starts-ups, ETI, investisseurs, grandes entreprises […] avons fait le point sur les conséquences du projet de loi de finances pour 2013 » peut-on lire sur le site de Médef depuis le 10 octobre 2012. Cet extrait est tiré d’un communiqué publié conjointement avec le porte-parole du mouvement des entrepreneurs pigeons, Jean-David Chamboredon, et une dizaine d’organisations patronales.
À bien des égards, cette prise de position collective s’annonce comme un signe de l’intensification du mouvement patronal qui a vu le jour en France à l’automne 2012. Reçus quelques jours plus tôt à Bercy, les patrons pigeons avaient alors regretté la tournure prise par les négociations avec le gouvernement. N’ayant seulement obtenu de sa part que quelques promesses de rectification du projet de loi sur la taxation des plus-values à la cession d’entreprises, les entrepreneurs pigeons se sont donc rapprochés des associations et des représentants institutionnels du patronat pour exiger de « retirer le nouveau dispositif de taxation » au motif qu’il lèserait durablement l’économie française » en affectant « durablement la stratégie de croissance des entreprises ».
Avec cette déclaration commune, le mouvement des pigeons grimpe d’un échelon significatif sur l’échelle de la représentativité. Le communiqué en question est en effet signé par Laurence Parisot, la présidente du principal syndicat patronal de France. Il est aussi adossé par de nombreux représentants du patronat et de l’industrie française dont on ne peut que constater leur éclectisme de même que le caractère politiquement stratégique de leurs activités : aux côtés de Jean-David Chamboredon se pressent ainsi également Marie Ekeland, coprésidente de France Digitale, André Choulika président de France Biotech mais aussi Pierre Pringuet, président de l’AFEP qui regroupe la plupart des entreprises du CAC 40.
Avec cette prise de position commune, les pigeons démontrent leur capacité à faire jouer une réelle solidarité entrepreneuriale intersectorielle. Partis de simples contestations ancrées sur l’espace web, le mouvement des pigeons s’est développé et a commencé à se structurer autour de revendication commune à l’ensemble du patronat français. Nul doute que cette dynamique nouvelle profitera à ce mouvement entrepreneurial, car elle intervient alors même que le gouvernement se trouve en pleine tentative de réformer le marché du travail. Un projet qu’il ne saurait mener à bien sans le concours des dirigeants d’entreprises françaises. Un point que n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler Laurence Parisot en faisant référence au travail de Louis Gallois à l’occasion d’un entretien donné au Figaro lundi 15 octobre 2012.
À bien des égards, cette prise de position collective s’annonce comme un signe de l’intensification du mouvement patronal qui a vu le jour en France à l’automne 2012. Reçus quelques jours plus tôt à Bercy, les patrons pigeons avaient alors regretté la tournure prise par les négociations avec le gouvernement. N’ayant seulement obtenu de sa part que quelques promesses de rectification du projet de loi sur la taxation des plus-values à la cession d’entreprises, les entrepreneurs pigeons se sont donc rapprochés des associations et des représentants institutionnels du patronat pour exiger de « retirer le nouveau dispositif de taxation » au motif qu’il lèserait durablement l’économie française » en affectant « durablement la stratégie de croissance des entreprises ».
Avec cette déclaration commune, le mouvement des pigeons grimpe d’un échelon significatif sur l’échelle de la représentativité. Le communiqué en question est en effet signé par Laurence Parisot, la présidente du principal syndicat patronal de France. Il est aussi adossé par de nombreux représentants du patronat et de l’industrie française dont on ne peut que constater leur éclectisme de même que le caractère politiquement stratégique de leurs activités : aux côtés de Jean-David Chamboredon se pressent ainsi également Marie Ekeland, coprésidente de France Digitale, André Choulika président de France Biotech mais aussi Pierre Pringuet, président de l’AFEP qui regroupe la plupart des entreprises du CAC 40.
Avec cette prise de position commune, les pigeons démontrent leur capacité à faire jouer une réelle solidarité entrepreneuriale intersectorielle. Partis de simples contestations ancrées sur l’espace web, le mouvement des pigeons s’est développé et a commencé à se structurer autour de revendication commune à l’ensemble du patronat français. Nul doute que cette dynamique nouvelle profitera à ce mouvement entrepreneurial, car elle intervient alors même que le gouvernement se trouve en pleine tentative de réformer le marché du travail. Un projet qu’il ne saurait mener à bien sans le concours des dirigeants d’entreprises françaises. Un point que n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler Laurence Parisot en faisant référence au travail de Louis Gallois à l’occasion d’un entretien donné au Figaro lundi 15 octobre 2012.