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Il a fallu quelques mois pour que Alstom reprenne des couleurs. Le groupe vient de publier des chiffres très encourageants. Pour son dernier exercice clos à la fin du mois de mars le groupe a enregistré 10 milliards de commandes ce qui amène à un total record de 34,8 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires lui est en hausse de 6% avec 7,3 milliards d’euros. Une très bonne performance qui est le résultat logique d’un formidable rebond.
En septembre dernier le groupe allait pourtant vraiment mal. Le patron, Henri Poupart-Lafarge, expliquait à l’époque que Alstom était confronté à un niveau très faible de demande qui l’obligeait à s’adapter et évoquait notamment la fermeture du site historique de Belfort. « Une manière de tordre le bras à l'Etat et à la SNCF pour obtenir des commandes à même de relancer les chaînes de l'usine historique du TGV. Bingo. Devant la mobilisation des 450 salariés qui risquaient de perdre leur emploi et pour éteindre un incendie social potentiel à quelques mois des présidentielles, le gouvernement avait sorti le grand jeu : 15 rames TGV Euroduplex commandées pour les lignes LGV desservant Bordeaux et Montpellier, 6 rames supplémentaires pour le Paris-Lyon-Turin, 20 locomotives diesel… le tout pour près de 700 millions d'euros » commente Libération.
En parallèle, Alstom a réussi a décroché des contrats à l’étranger. Ce sont d’ailleurs ces contrats à l’international qui sont en grande partie responsables des bons chiffres. « En la matière, le gros morceau est venu des Etats-Unis avec la signature du fameux contrat Amtrak pour 1,8 milliard d'euros : 28 trains à grande vitesse achetés par la compagnie ferroviaire américaine pour desservir la ligne Washington-Boston. Alstom a aussi vendu des métros à Dubaï pour l'expo 2020 et des trains Pendolino en Italie et des trains régionaux au Pays-Bas et en Allemagne » liste le quotidien français.
En septembre dernier le groupe allait pourtant vraiment mal. Le patron, Henri Poupart-Lafarge, expliquait à l’époque que Alstom était confronté à un niveau très faible de demande qui l’obligeait à s’adapter et évoquait notamment la fermeture du site historique de Belfort. « Une manière de tordre le bras à l'Etat et à la SNCF pour obtenir des commandes à même de relancer les chaînes de l'usine historique du TGV. Bingo. Devant la mobilisation des 450 salariés qui risquaient de perdre leur emploi et pour éteindre un incendie social potentiel à quelques mois des présidentielles, le gouvernement avait sorti le grand jeu : 15 rames TGV Euroduplex commandées pour les lignes LGV desservant Bordeaux et Montpellier, 6 rames supplémentaires pour le Paris-Lyon-Turin, 20 locomotives diesel… le tout pour près de 700 millions d'euros » commente Libération.
En parallèle, Alstom a réussi a décroché des contrats à l’étranger. Ce sont d’ailleurs ces contrats à l’international qui sont en grande partie responsables des bons chiffres. « En la matière, le gros morceau est venu des Etats-Unis avec la signature du fameux contrat Amtrak pour 1,8 milliard d'euros : 28 trains à grande vitesse achetés par la compagnie ferroviaire américaine pour desservir la ligne Washington-Boston. Alstom a aussi vendu des métros à Dubaï pour l'expo 2020 et des trains Pendolino en Italie et des trains régionaux au Pays-Bas et en Allemagne » liste le quotidien français.