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L’idée est ambitieuse mais essentielle. Alors que la transition énergétique met une pression importante sur l’UE en termes d’indépendance stratégique dans le domaine des batteries, le projet de l’Europe des batteries est une réponse forte. Forte mais avec de nombreux obstacles à surmonter comme le montre les enjeux de la réunion qui a lieu aujourd’hui en France. « L'Europe des batteries électriques de la transition énergétique risque de patiner à l'allumage par manque de métaux stratégiques pour les remplir, épineux sujet sur lequel planchent mardi 1er février les ministres de l'Industrie des 27, dans le nord de la France. Se tenant dans l'ancien bassin minier de Lens, tout près de Douvrin qui doit accueillir l'une des dizaines de «giga usines» de batteries prévues sur le vieux continent, les discussions informelles des ministres et commissaires européens porteront notamment sur les moyens de renforcer l'autonomie du continent en lithium, nickel, graphite ou cobalt, ainsi qu'en aimants permanents destinés aux éoliennes » explique Le Figaro.
Pour que la thermique disparaisse d’ici moins de quinze ans comme le souhaite l’UE, les batteries sont indispensables et majoritairement importées pour le moment. « D'ici 2030, l'Europe vise 25% de la production mondiale de batteries (contre 3% en 2020). L'explosion des besoins en métaux sera particulièrement sensible pour le cobalt et le graphite. Leur consommation devrait plus que doubler en Europe, à respectivement 83.000 et 610.000 tonnes par an, et celle du lithium devrait décupler à 61.000 tonnes, selon un rapport présenté devant les ministres par l'industriel Philippe Varin, dont l'AFP a obtenu copie partielle. Dans ces trois filières, la Chine domine totalement le marché – première productrice et souvent première consommatrice — ayant anticipé le tournant électrique de la planète depuis 20 ans en mettant la main sur de nombreux sites d'extraction minière et en multipliant les usines de raffinage, et maintenant de batteries ».
Parmi les pistes les plus prometteuses pour sécuriser l’approvisionnement, les ministres vont évoquer l’idée des plateformes d’importations et le développement du recyclage des vielles batteries.
Pour que la thermique disparaisse d’ici moins de quinze ans comme le souhaite l’UE, les batteries sont indispensables et majoritairement importées pour le moment. « D'ici 2030, l'Europe vise 25% de la production mondiale de batteries (contre 3% en 2020). L'explosion des besoins en métaux sera particulièrement sensible pour le cobalt et le graphite. Leur consommation devrait plus que doubler en Europe, à respectivement 83.000 et 610.000 tonnes par an, et celle du lithium devrait décupler à 61.000 tonnes, selon un rapport présenté devant les ministres par l'industriel Philippe Varin, dont l'AFP a obtenu copie partielle. Dans ces trois filières, la Chine domine totalement le marché – première productrice et souvent première consommatrice — ayant anticipé le tournant électrique de la planète depuis 20 ans en mettant la main sur de nombreux sites d'extraction minière et en multipliant les usines de raffinage, et maintenant de batteries ».
Parmi les pistes les plus prometteuses pour sécuriser l’approvisionnement, les ministres vont évoquer l’idée des plateformes d’importations et le développement du recyclage des vielles batteries.