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A quoi bon saisir une poignée de Yacht ou de biens immobiliers si le véritable nerf de la guerre n’est pas inquiété. Si l’Europe décidait d’un embargo total des hydrocarbures russes, le coût s’élèverait à 0,3% du PIB de l’Union. Un impact économique fort qui touche toutes les économies mais en particulier l’Allemagne. « Selon Bloomberg , et si les choses restaient en l'état, ce sont ainsi 321 milliards de dollars, soit 292 milliards d'euros, que pourrait gagner la Russie en 2022 grâce aux énergies qu'elle exporte. C'est près d'un tiers plus haut qu'en 2021, donc avant le début de la guerre en Ukraine, pour des ressources qui représentent la bagatelle de 40% des rentrées d'argent du pays. Quant à sa balance des paiements, elle se porte bien, très bien même à en croire l'Institut de la finance internationale (IIF), qui table sur un surplus de 240 milliards de dollars, soit 218 milliards d'euros » relaye le site Kori, filiale de Slate.fr.
Si l’économie russe souffre des sanctions imposées, les hydrocarbures sont l’essentiel de ses revenus. Alors que la Chine profite de la situation pour obtenir des prix au rabais, Moscou a aussi besoin de l’Europe, estiment les experts du secteur. « L'IIF note que si, en revanche, l'Europe décidait d'un embargo global sur les hydrocarbures russes, cela provoquerait une contraction de 20% de la production du pays et coûterait 275 milliards d'euros à Moscou, selon les prix du marché en vigueur. La véritable tempête économique viendrait alors beaucoup plus tôt, avec des moyens plus limités pour en atténuer les effets. Si la mesure présente pour l'Europe et ses populations un risque économique certain, peut-être est-ce la seule manière efficace de freiner Vladimir Poutine dans ses visées guerrières et expansionnistes ? » conclue l’article.
Lire en intégralité l’article sur le site Korii.Slate.fr
Si l’économie russe souffre des sanctions imposées, les hydrocarbures sont l’essentiel de ses revenus. Alors que la Chine profite de la situation pour obtenir des prix au rabais, Moscou a aussi besoin de l’Europe, estiment les experts du secteur. « L'IIF note que si, en revanche, l'Europe décidait d'un embargo global sur les hydrocarbures russes, cela provoquerait une contraction de 20% de la production du pays et coûterait 275 milliards d'euros à Moscou, selon les prix du marché en vigueur. La véritable tempête économique viendrait alors beaucoup plus tôt, avec des moyens plus limités pour en atténuer les effets. Si la mesure présente pour l'Europe et ses populations un risque économique certain, peut-être est-ce la seule manière efficace de freiner Vladimir Poutine dans ses visées guerrières et expansionnistes ? » conclue l’article.
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