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Ils sont nombreux à avoir diminué leurs rémunérations à cause de la crise l’an dernier. Et presque aussi nombreux à compter sur 2021 pour retrouver un niveau pré crise. « Pendant une année 2020 marquée par la crise sanitaire, le chômage partiel, et les aides d’Etat, 58 % des entreprises, selon Proxinvest, ont ainsi réduit les rémunérations de leurs mandataires sociaux, volontairement ou parce que les objectifs qui conditionnent les bonus n’ont pas été atteints ; 6 % des groupes ont aussi différé des hausses de salaires prévues. Conséquence, la rémunération totale moyenne des patrons du SBF 120 au titre de 2020, à savoir salaire fixe, part variable, actions de performance et autres avantages en nature, marque une baisse historique de 14 %, pour atteindre 3,2 millions d’euros : même pendant la crise financière de 2008, un tel ajustement n’avait pas eu lieu » relève Le Monde.
D’après l’étude de Proxinvest, les baisses de rémunérations des patrons équivaut à un retour aux chiffres de 2014-2015. « Pour les multinationales du CAC 40, la diminution moyenne est un peu moins marquée : le PDG, directeur général ou gérant d’une entreprise de l’indice phare de la Bourse de Paris aura obtenu en moyenne une rémunération totale de 4,6 millions d’euros, en recul de 11 %. Plus spectaculaire, les bonus annuels des patrons du SBF 120 ont plongé de 27 %. « On n’avait jamais vu une baisse d’une telle ampleur d’une année sur l’autre », souligne M. Dessaint (responsable de Proxinvest NDLR). Quinze parmi les 120 n’ont bénéficié d’aucun bonus en 2020. Certains volontairement, à l’image de François-Henri Pinault (Kering) et de Benjamin Smith (Air France-KLM) qui avaient annoncé dès le début de l’épidémie qu’ils renonçaient à toute rémunération variable » ajoute le journal français.
A situation exceptionnelle, des décisions exceptionnelles sur les évaluations de rémunérations et autres bonus ont été décidées dans la plupart des entreprises cotées.
D’après l’étude de Proxinvest, les baisses de rémunérations des patrons équivaut à un retour aux chiffres de 2014-2015. « Pour les multinationales du CAC 40, la diminution moyenne est un peu moins marquée : le PDG, directeur général ou gérant d’une entreprise de l’indice phare de la Bourse de Paris aura obtenu en moyenne une rémunération totale de 4,6 millions d’euros, en recul de 11 %. Plus spectaculaire, les bonus annuels des patrons du SBF 120 ont plongé de 27 %. « On n’avait jamais vu une baisse d’une telle ampleur d’une année sur l’autre », souligne M. Dessaint (responsable de Proxinvest NDLR). Quinze parmi les 120 n’ont bénéficié d’aucun bonus en 2020. Certains volontairement, à l’image de François-Henri Pinault (Kering) et de Benjamin Smith (Air France-KLM) qui avaient annoncé dès le début de l’épidémie qu’ils renonçaient à toute rémunération variable » ajoute le journal français.
A situation exceptionnelle, des décisions exceptionnelles sur les évaluations de rémunérations et autres bonus ont été décidées dans la plupart des entreprises cotées.