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De mémoire de statisticien on n’avait jamais vu une telle situation. Il faut remonter à la dernière guerre ou la crise de 1929 pour retrouver une situation de déficit budgétaire aussi catastrophique, à une époque où les données ne sont pas suffisamment fiables pour avoir une estimation précise. C’est donc une situation sans précédent. « Mardi 2 juin, Gérald Darmanin, le ministre de l’action et des comptes publics, a dévoilé une nouvelle évaluation du déficit budgétaire pour 2020 : − 220 milliards d’euros. Un montant stratosphérique, qui est supérieur de 36,5 milliards à celui inscrit dans le projet de loi de finances rectificatives adopté au Parlement en avril. Une fois de plus, l’exécutif a dû corriger ses prévisions, les incidences de la récession s’avérant encore plus négatives que celles anticipées il y a quelques semaines » rapporte Le Monde .
Une nouvelle étape a été franchie dans les chiffres qui sont avancés. Le déficit budgétaire de la France était de 92,1 milliards d’euros soit 25 milliards de plus que l’an dernier. « Pour amortir le choc, les pouvoirs publics ont accru leurs « dépenses d’intervention », par exemple en participant au financement du chômage partiel (+ 5,5 milliards d’euros) et en alimentant un « fonds de solidarité pour les entreprises » (+ 1,5 milliard d’euros). Les recettes de l’Etat, elles, ont souffert du coup de frein infligé à l’économie : ainsi, les rentrées liées à la TVA ont dégringolé (− 11,3 milliards par rapport à la fin avril 2019), en raison de la chute de la consommation mais aussi de « l’accélération des remboursements » de cette taxe. De même, l’impôt sur les sociétés a vu son rendement baisser (de 4,3 milliards), en grande partie à cause des « reports de paiement des échéances fiscales » » compile le quotidien.
Alors que jusqu’à mi mai le gouvernement tablait sur un recul de 8 points du PIB, Bruno Le Maire a annoncé mardi 2 juin une baisse de l’ordre de 11 points. Tandis que le déficit budgétaire devrait atteindre 11% du PIB.
Une nouvelle étape a été franchie dans les chiffres qui sont avancés. Le déficit budgétaire de la France était de 92,1 milliards d’euros soit 25 milliards de plus que l’an dernier. « Pour amortir le choc, les pouvoirs publics ont accru leurs « dépenses d’intervention », par exemple en participant au financement du chômage partiel (+ 5,5 milliards d’euros) et en alimentant un « fonds de solidarité pour les entreprises » (+ 1,5 milliard d’euros). Les recettes de l’Etat, elles, ont souffert du coup de frein infligé à l’économie : ainsi, les rentrées liées à la TVA ont dégringolé (− 11,3 milliards par rapport à la fin avril 2019), en raison de la chute de la consommation mais aussi de « l’accélération des remboursements » de cette taxe. De même, l’impôt sur les sociétés a vu son rendement baisser (de 4,3 milliards), en grande partie à cause des « reports de paiement des échéances fiscales » » compile le quotidien.
Alors que jusqu’à mi mai le gouvernement tablait sur un recul de 8 points du PIB, Bruno Le Maire a annoncé mardi 2 juin une baisse de l’ordre de 11 points. Tandis que le déficit budgétaire devrait atteindre 11% du PIB.