Creative Commons - Pixabay
Moins pire que prévu mais tout de même impressionnante cette récession. En 2020 le PIB de la France a chuté de 8,3% annonce l’Insee. Alors que l’institut a essayé d’évaluer à plusieurs reprises la baisse de notre produit intérieur brut (PIB) au long de l’année les chiffres sont désormais connus. « L'Insee prévoyait en effet un plongeon du PIB d'environ 9%, mais l'économie française a mieux résisté au deuxième confinement à l'automne, avec un recul du PIB de 1,3% sur le seul dernier trimestre, pénalisé surtout par la chute de la consommation des ménages tandis que l'investissement et le commerce extérieur se sont redressés. Le gouvernement tablait lui sur une chute du PIB de 11% en 2020, même si le ministre de l'Economie reconnaissait qu'il s'agissait d'une prévision prudente » résume Europe 1.
Annoncer beaucoup pour s’assurer que la réalité sera en dessous des augures est une habitude politique bien ancrée. Mais force est de constater que le deuxième confinement a été moins terrible que le premier, d’un point de vue économique. « Durant ce deuxième confinement, la perte d'activité a été "bien plus modérée que celle constatée lors du premier confinement de mars-mai 2020" et sur le dernier trimestre, le PIB "est inférieur de 5% à son niveau un an auparavant", souligne l'Insee. La consommation a ainsi de nouveau baissé "fortement" de 5,4% sur la période, en raison des fermetures de commerces, après un rebond de 18,2% au trimestre précédent. A l'inverse, l'investissement a poursuivi sa reprise, en hausse de 2,4%. Par ailleurs, les exportations ont augmenté davantage que les importations pour le deuxième trimestre consécutif (+4,8% pour les premières contre +1,3% pour les secondes), ce qui fait que le commerce extérieur contribue positivement à l'évolution du PIB au dernier trimestre » ajoute la radio.
L’histoire retiendra cependant que 2020 est la récession la plus importante depuis la dernière Guerre mondiale.
Annoncer beaucoup pour s’assurer que la réalité sera en dessous des augures est une habitude politique bien ancrée. Mais force est de constater que le deuxième confinement a été moins terrible que le premier, d’un point de vue économique. « Durant ce deuxième confinement, la perte d'activité a été "bien plus modérée que celle constatée lors du premier confinement de mars-mai 2020" et sur le dernier trimestre, le PIB "est inférieur de 5% à son niveau un an auparavant", souligne l'Insee. La consommation a ainsi de nouveau baissé "fortement" de 5,4% sur la période, en raison des fermetures de commerces, après un rebond de 18,2% au trimestre précédent. A l'inverse, l'investissement a poursuivi sa reprise, en hausse de 2,4%. Par ailleurs, les exportations ont augmenté davantage que les importations pour le deuxième trimestre consécutif (+4,8% pour les premières contre +1,3% pour les secondes), ce qui fait que le commerce extérieur contribue positivement à l'évolution du PIB au dernier trimestre » ajoute la radio.
L’histoire retiendra cependant que 2020 est la récession la plus importante depuis la dernière Guerre mondiale.