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La profession, le milieu d'origine et la trajectoire sociale expliquent avant tout ce ressenti. Ainsi, 36 % des ouvriers et employés non qualifiés et 53 % des personnes occupant une moins bonne position sociale que leur père se sentent déclassés. Le sentiment de déclassement, tout comme celui d'ascension sociale, concerne tous les milieux sociaux : environ un cadre sur cinq estime que sa position sociale est moins élevée que celle de son père ; environ un employé ou ouvrier non qualifié sur cinq considère occuper une meilleure position sociale que son père.
Parmi les employés et les ouvriers, le sentiment de déclassement varie très fortement, de 16 % à 45 %, pouvant refléter des différences de conditions d'emploi, de rémunérations ou encore de prestige des professions.
Par rapport à leur père, les femmes se sentent plus souvent déclassées que les hommes (27 % contre 23 %), en lien avec des situations plus défavorables sur le marché du travail. Mais par rapport à leur mère, seules 11 % se sentent socialement déclassées, reflet de la profonde transformation de la place des femmes sur le marché du travail sur une génération.
Parmi les employés et les ouvriers, le sentiment de déclassement varie très fortement, de 16 % à 45 %, pouvant refléter des différences de conditions d'emploi, de rémunérations ou encore de prestige des professions.
Par rapport à leur père, les femmes se sentent plus souvent déclassées que les hommes (27 % contre 23 %), en lien avec des situations plus défavorables sur le marché du travail. Mais par rapport à leur mère, seules 11 % se sentent socialement déclassées, reflet de la profonde transformation de la place des femmes sur le marché du travail sur une génération.