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Est-ce pour des raisons culturelles ou administratives ? Ce qui est certain c’est que le cumul emploi-retraite ne séduit toujours pas les foules. « En 2016, 368.500 retraités du régime général bénéficiaient de cette formule, qui permet de cumuler un emploi et une pension, selon les chiffres publiés lundi par la Caisse nationale d'assurance-vieillesse (CNAV). Soit seulement 2,8 % des pensionnés dudit régime. Le pourcentage n'a pas bougé par rapport à 2015, qui marquait une diminution de 0,1 point par rapport à 2014 » rapport le quotidien Les Echos.
Alors que le dossier des retraites est toujours un casse-tête avec l’allongement de l’espérance de vie, le cumul-emploi retraite peine à se positionner comme une solution. « Le cumul emploi-retraite, instauré en 1983, est pourtant un instrument de souplesse prometteur, alors que l'espérance de vie à 65 ans s'allonge. L'OCDE promeut l'essor des « retraites flexibles » , parmi lesquelles le cumul tient une bonne place, loin devant les retraites progressives » explique le journal.
L’une des principales raisons du désintérêt vient du fait que ceux qui cumulent un emploi avec leur retraite sont moins motivés que lorsqu’ils étaient travailleurs classiques En effet, tout en cotisant à la Sécurité sociale ils ne gonflent pas leurs droits. Cumuler un travail avec la retraite c’est donc uniquement la possibilité de gagner un peu mieux sa vie pendant un temps mais pas de préparer l’avenir.
Pour ce qui est des profils, la CNAV en dit un peu plus : « Le « cumulant » type a généralement eu une carrière longue et bien rémunérée. La plupart ont déjà beaucoup travaillé avant de s'y remettre pendant leur retraite : plus de 41 ans de durée d'assurance en moyenne, à l'âge de la liquidation. D'après les données 2015, ils bénéficient de pensions supérieures de 20 % à la moyenne des retraités de droit direct : 814 euros (hors pensions complémentaires et indirectes), contre 687 euros pour l'ensemble de la population » rapportent Les Echos.
Alors que le dossier des retraites est toujours un casse-tête avec l’allongement de l’espérance de vie, le cumul-emploi retraite peine à se positionner comme une solution. « Le cumul emploi-retraite, instauré en 1983, est pourtant un instrument de souplesse prometteur, alors que l'espérance de vie à 65 ans s'allonge. L'OCDE promeut l'essor des « retraites flexibles » , parmi lesquelles le cumul tient une bonne place, loin devant les retraites progressives » explique le journal.
L’une des principales raisons du désintérêt vient du fait que ceux qui cumulent un emploi avec leur retraite sont moins motivés que lorsqu’ils étaient travailleurs classiques En effet, tout en cotisant à la Sécurité sociale ils ne gonflent pas leurs droits. Cumuler un travail avec la retraite c’est donc uniquement la possibilité de gagner un peu mieux sa vie pendant un temps mais pas de préparer l’avenir.
Pour ce qui est des profils, la CNAV en dit un peu plus : « Le « cumulant » type a généralement eu une carrière longue et bien rémunérée. La plupart ont déjà beaucoup travaillé avant de s'y remettre pendant leur retraite : plus de 41 ans de durée d'assurance en moyenne, à l'âge de la liquidation. D'après les données 2015, ils bénéficient de pensions supérieures de 20 % à la moyenne des retraités de droit direct : 814 euros (hors pensions complémentaires et indirectes), contre 687 euros pour l'ensemble de la population » rapportent Les Echos.