Le nombre d'autoentrepreneurs dépasse celui des travailleurs indépendants « classiques »
Fin 2022, la France comptait 4,3 millions de travailleurs indépendants, selon la dernière étude de l'Urssaf, publiée le 29 décembre 2023, soit une augmentation de 6 % par rapport à l'année 2021. Pour comparer ce chiffre avec 2017, l'Insee dénombrait 3,5 millions d'indépendants. Autrement dit, en l'espace de cinq ans, il y a eu une augmentation d'environ 800 000 travailleurs indépendants en France, ce qui représente une hausse de 23 %.
Parmi les travailleurs indépendants, les hommes restent les plus représentés (58 % contre 42 pour les femmes), et plus de la moitié sont des autoentrepreneurs (56,2 %). Et bien que l'étude de l'Urssaf révèle que l'augmentation du nombre de travailleurs indépendants ralentit, ces chiffres révèlent l'ascension fulgurante des autoentrepreneurs.
Parmi les travailleurs indépendants, les hommes restent les plus représentés (58 % contre 42 pour les femmes), et plus de la moitié sont des autoentrepreneurs (56,2 %). Et bien que l'étude de l'Urssaf révèle que l'augmentation du nombre de travailleurs indépendants ralentit, ces chiffres révèlent l'ascension fulgurante des autoentrepreneurs.
Des revenus moyens qui augmentent
L'étude de l'Urssaf révèle également que le revenu moyen des travailleurs indépendants, tous statuts confondus, a connu une augmentation significative en 2021. Les travailleurs dits « classiques » ont vu leur revenu annuel moyen atteindre 45 581 euros, ce qui représente une hausse de 8,3 %, en tenant compte de l'inflation. Les autoentrepreneurs ne sont pas en reste avec un revenu moyen annuel de 7 449 euros en 2022, enregistrant une croissance de près de 9 % par rapport à 2021. Cette progression s'explique notamment par la reprise économique qui a suivi la crise sanitaire et le dynamisme accru de certains secteurs.
L'auto-entrepreneuriat, qui a connu un essor fulgurant depuis sa création en 2009, et particulièrement après la crise sanitaire, se positionne comme un vecteur clé de l'emploi et de l'innovation. La flexibilité et l'indépendance offertes par ce statut attirent de plus en plus de Français. À noter toutefois qu'une grande partie d'entre eux cumule bien souvent une autre activité professionnelle, et que même si le nombre de microentreprises augmente, leur durée de vie moyenne reste faible : après 3 ans d'existence, seul un tiers des autoentreprises maintiennent leurs activités.
L'auto-entrepreneuriat, qui a connu un essor fulgurant depuis sa création en 2009, et particulièrement après la crise sanitaire, se positionne comme un vecteur clé de l'emploi et de l'innovation. La flexibilité et l'indépendance offertes par ce statut attirent de plus en plus de Français. À noter toutefois qu'une grande partie d'entre eux cumule bien souvent une autre activité professionnelle, et que même si le nombre de microentreprises augmente, leur durée de vie moyenne reste faible : après 3 ans d'existence, seul un tiers des autoentreprises maintiennent leurs activités.