Label Emmaüs : une marketplace solidaire en difficulté
Label Emmaüs, créée en 2016, est une plateforme de vente en ligne qui offre une seconde vie aux objets tout en soutenant des projets sociaux. Maud Sarda, sa directrice, souligne la lutte de l'organisation contre les pratiques jugées déloyales de certaines des plus grandes plateformes de vente en ligne, telles qu'Amazon, Shein, Temu et AliExpress. Ces géants du numérique, avec leurs stratégies de publicité agressive, de livraisons ultra-rapides et de prix très bas, mettent en péril la viabilité des entreprises sociales comme Label Emmaüs.
La marketplace solidaire ressent durement l'impact de l'inflation et des tactiques commerciales agressives de ses concurrents. En 2024, le site Internet Label Emmaüs a vu ses visites mensuelles chuter de 20%. Face à cela, Maud Sarda appelle à une régulation plus stricte, notamment en limitant les nouvelles offres quotidiennes massives et la livraison gratuite pour des articles à bas prix, des pratiques qui fragilisent les petites structures et qui inquiètent le Parlement en plein débat sur la question de la fast-fashion, délétère pour le commerce comme pour l’écologie.
La marketplace solidaire ressent durement l'impact de l'inflation et des tactiques commerciales agressives de ses concurrents. En 2024, le site Internet Label Emmaüs a vu ses visites mensuelles chuter de 20%. Face à cela, Maud Sarda appelle à une régulation plus stricte, notamment en limitant les nouvelles offres quotidiennes massives et la livraison gratuite pour des articles à bas prix, des pratiques qui fragilisent les petites structures et qui inquiètent le Parlement en plein débat sur la question de la fast-fashion, délétère pour le commerce comme pour l’écologie.
Faire circuler les livres
Un autre aspect préoccupant est la gestion des invendus, particulièrement dans le secteur du livre où 14% des livres produits en France sont détruits plutôt que stockés, une mesure coûteuse pour les éditeurs. Label Emmaüs propose de rediriger ces livres invendus vers des associations, favorisant ainsi une circulation plus éthique et solidaire des ressources littéraires.
Mais cet appel ne manque pas de faire écho à l’annonce d’Emmanuel Macron, faite vendredi 12 avril 2024 au Salon du Livre de Paris. Il a affirmé que le gouvernement pourrait bien décider d’une taxe sur les livres d’occasion pour soutenir les auteurs et les éditeurs face à la baisse relative des achats de livres neufs, beaucoup plus chers. Or, sur les livres d’occasion, ni les auteurs ni les maisons d’édition ne touchent d’argent.
Mais cet appel ne manque pas de faire écho à l’annonce d’Emmanuel Macron, faite vendredi 12 avril 2024 au Salon du Livre de Paris. Il a affirmé que le gouvernement pourrait bien décider d’une taxe sur les livres d’occasion pour soutenir les auteurs et les éditeurs face à la baisse relative des achats de livres neufs, beaucoup plus chers. Or, sur les livres d’occasion, ni les auteurs ni les maisons d’édition ne touchent d’argent.