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Le conseil d’administration de Danone a procédé à un jugement à la Salomon. Alors que la tête du PDG Emmanuel Faber était demandée par nombre d’actionnaires, c’est une décision intermédiaire qui a été favorisée. « La réunion du géant de l’agroalimentaire s’annonçait sous haute tension, soulevant l’épineuse question de la gouvernance de l’entreprise avec, en filigrane, l’avenir de son PDG, Emmanuel Faber. Le conseil d’administration de Danone a voté, lundi 1er mars au soir, pour dissocier les postes de président et de directeur général du groupe. Une défaite pour M. Faber, qui en gardera la présidence et ne restera PDG que jusqu’à ce qu’un nouveau directeur général soit trouvé » rapporte Le Monde .
Le patron avait pris la direction générale du groupe en 2014 avant de devenir PDG en 2017. Mais la méthode Faber ne convient plus aux actionnaires, et notamment aux institutionnels. « Deux fonds d’investissement avaient fait du départ de M. Faber un préalable au redressement des performances du groupe, dont les volumes de ventes s’érodent depuis plusieurs années, un mouvement aggravé par la crise sanitaire. Ces fonds – entrés récemment au capital à la faveur de la baisse de l’action – ont récemment enfoncé le clou. Artisan Partners, troisième actionnaire avec 3 % du capital, a répété qu’il trouvait « urgent de s’occuper de la structure du conseil et de la direction de la société » et réclamait un changement de direction pour la « réinvention » de Danone. L’entreprise travaille sur un plan de réorganisation mondiale – Local First –, lancé par Emmanuel Faber et prévoyant jusqu’à 2 000 suppressions de postes parmi ses manageurs » continue Le Monde.
Si Artisan Partners n’a pas obtenu tout ce qu’il demandait et notamment l’interruption du plan de réorganisation. A l’inverse, Emmanuel Faber n’avait pas non plus calmé la grogne des investisseurs en annonçant que les rémunérations des dirigeants dépendraient en partie des résultats boursiers et versements de dividendes.
Le patron avait pris la direction générale du groupe en 2014 avant de devenir PDG en 2017. Mais la méthode Faber ne convient plus aux actionnaires, et notamment aux institutionnels. « Deux fonds d’investissement avaient fait du départ de M. Faber un préalable au redressement des performances du groupe, dont les volumes de ventes s’érodent depuis plusieurs années, un mouvement aggravé par la crise sanitaire. Ces fonds – entrés récemment au capital à la faveur de la baisse de l’action – ont récemment enfoncé le clou. Artisan Partners, troisième actionnaire avec 3 % du capital, a répété qu’il trouvait « urgent de s’occuper de la structure du conseil et de la direction de la société » et réclamait un changement de direction pour la « réinvention » de Danone. L’entreprise travaille sur un plan de réorganisation mondiale – Local First –, lancé par Emmanuel Faber et prévoyant jusqu’à 2 000 suppressions de postes parmi ses manageurs » continue Le Monde.
Si Artisan Partners n’a pas obtenu tout ce qu’il demandait et notamment l’interruption du plan de réorganisation. A l’inverse, Emmanuel Faber n’avait pas non plus calmé la grogne des investisseurs en annonçant que les rémunérations des dirigeants dépendraient en partie des résultats boursiers et versements de dividendes.