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Afin de prendre en considération la préservation de son environnement et d'assurer son développement économique pérenne, la filière Cognac s'inscrit en effet résolument et durablement dans une dynamique de réduction du recours aux intrants phytosanitaires : adaptation des pratiques viticoles, démarche collective de progrès (Référentiel Viticulture Durable Cognac) et innovation variétale sont des outils majeurs pour répondre à cet objectif prioritaire.
L'utilisation de cépages résistants aux principales maladies de la vigne (mildiou, oïdium) constitue un levier puissant pour réduire de manière significative les intrants phytosanitaires. Elle est la seule à pouvoir proposer une réduction de plus de 90 % par rapport aux pratiques actuelles.
La Station viticole du Bureau national interprofessionnel du Cognac (BNIC), département Recherche & Développement au service de la filière Cognac, conduit depuis le début des années 2000, des programmes de recherche en partenariat avec l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) en vue de créer et sélectionner des cépages résistants, correspondant aux attentes qualitatives de la production du Cognac.
Objectif : disposer de variétés de vigne, présentant une résistance durable au mildiou et à l'oïdium, adaptées aux conditions de culture de demain (changement climatique) et produisant des vins aptes à la production d'eaux-de-vie de haute qualité pour le Cognac. Ces variétés doivent répondre à toutes les caractéristiques de l'Ugni blanc, le cépage emblématique pour la production du Cognac : productivité, profil des vins (acidité élevée, faible teneur en sucres), qualité des arômes, et cycle végétatif adapté au changement climatique.
L'utilisation de cépages résistants aux principales maladies de la vigne (mildiou, oïdium) constitue un levier puissant pour réduire de manière significative les intrants phytosanitaires. Elle est la seule à pouvoir proposer une réduction de plus de 90 % par rapport aux pratiques actuelles.
La Station viticole du Bureau national interprofessionnel du Cognac (BNIC), département Recherche & Développement au service de la filière Cognac, conduit depuis le début des années 2000, des programmes de recherche en partenariat avec l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) en vue de créer et sélectionner des cépages résistants, correspondant aux attentes qualitatives de la production du Cognac.
Objectif : disposer de variétés de vigne, présentant une résistance durable au mildiou et à l'oïdium, adaptées aux conditions de culture de demain (changement climatique) et produisant des vins aptes à la production d'eaux-de-vie de haute qualité pour le Cognac. Ces variétés doivent répondre à toutes les caractéristiques de l'Ugni blanc, le cépage emblématique pour la production du Cognac : productivité, profil des vins (acidité élevée, faible teneur en sucres), qualité des arômes, et cycle végétatif adapté au changement climatique.
A partir d'une population de 43 croisements résistants, issus du parent Ugni blanc, quatre obtentions résistantes ont été sélectionnées sur leurs aptitudes agronomiques et technologiques pour la production de Cognac. L'objectif est de retrouver dans ces nouveaux cépages résistants, les caractéristiques qui font de l'Ugni blanc le cépage emblématique de l'appellation Cognac. Ces nouveaux cépages ont été plantés en 2015 sur des parcelles d'étude. La première récolte est prévue dans les jours qui viennent.
Trois récoltes seront nécessaires pour préciser leur aptitude à produire des vins adaptés à la production du Cognac. En parallèle, ces cépages seront implantés en parcelles de grande superficie (1 ha environ) afin de tester leurs aptitudes dans le contexte d'une exploitation viticole, ainsi que la durabilité de leurs résistances. Ce déploiement s'inscrit dans le cadre du programme national OsCaR, coordonné par l'Inra. La plantation de ces parcelles débutera en 2018 et se terminera en 2020.
L'ensemble de ces résultats servira à constituer un dossier d'inscription au catalogue de variétés cultivées. Un nouveau programme de recherche a été mis en place dès 2011-2012 en partenariat avec l'Inra et l'Institut français de la vigne et du vin (IFV). Celui-ci vise à obtenir et sélectionner de nouveaux croisements intégrant plusieurs gènes de résistance au mildiou et à l'oïdium (résistances pyramidées). A l'issue du même processus de plantation, évaluation et inscription, ils pourraient être disponibles vers 2030 environ.
Filière dynamique, avec 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires et des volumes exportés à plus de 98 % dans 160 pays, la filière Cognac a toujours été vigilante à prendre en considération la préservation de son environnement et à assurer le caractère pérenne de son développement économique. Elle a l'ambition et la volonté de réduire son impact environnemental.
Trois récoltes seront nécessaires pour préciser leur aptitude à produire des vins adaptés à la production du Cognac. En parallèle, ces cépages seront implantés en parcelles de grande superficie (1 ha environ) afin de tester leurs aptitudes dans le contexte d'une exploitation viticole, ainsi que la durabilité de leurs résistances. Ce déploiement s'inscrit dans le cadre du programme national OsCaR, coordonné par l'Inra. La plantation de ces parcelles débutera en 2018 et se terminera en 2020.
L'ensemble de ces résultats servira à constituer un dossier d'inscription au catalogue de variétés cultivées. Un nouveau programme de recherche a été mis en place dès 2011-2012 en partenariat avec l'Inra et l'Institut français de la vigne et du vin (IFV). Celui-ci vise à obtenir et sélectionner de nouveaux croisements intégrant plusieurs gènes de résistance au mildiou et à l'oïdium (résistances pyramidées). A l'issue du même processus de plantation, évaluation et inscription, ils pourraient être disponibles vers 2030 environ.
Filière dynamique, avec 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires et des volumes exportés à plus de 98 % dans 160 pays, la filière Cognac a toujours été vigilante à prendre en considération la préservation de son environnement et à assurer le caractère pérenne de son développement économique. Elle a l'ambition et la volonté de réduire son impact environnemental.