Un soutien relatif à une approche protectionniste
Selon une étude récente réalisée par iBanFirst, 44 % des Français estiment que les droits de douane envisagés par Donald Trump sont justifiés. Ce soutien est bien supérieur à celui exprimé en Allemagne (24 %) et au Royaume-Uni (38 %), reflétant une plus grande méfiance française envers les règles actuelles du commerce international. 67 % des Français considèrent ces règles désavantageuses pour leur pays, un sentiment qui alimente une certaine tolérance envers les mesures protectionnistes.
Dans le même temps, les Français se montrent favorables à une riposte coordonnée : 70 % soutiennent l’idée que l’Union européenne impose des droits de douane en retour, bien que cette approche puisse exacerber les tensions commerciales internationales.
Dans le même temps, les Français se montrent favorables à une riposte coordonnée : 70 % soutiennent l’idée que l’Union européenne impose des droits de douane en retour, bien que cette approche puisse exacerber les tensions commerciales internationales.
Une politique protectionniste ciblée
Donald Trump a annoncé une série de mesures destinées à protéger l’économie américaine. Parmi elles, l’instauration d’un droit de douane de 10 % sur toutes les importations européennes, y compris des produits phares comme les voitures allemandes, les produits agricoles italiens et les articles de luxe français. Ces droits de douane visent à rendre les produits européens moins compétitifs sur le marché américain, incitant les consommateurs américains à privilégier les produits nationaux.
Cette stratégie s’inscrit dans une volonté plus large de réduire le déficit commercial des États-Unis avec l’Union européenne, qui atteignait 175 milliards d’euros en 2023. Elle s’accompagne également d’une rhétorique agressive, accusant les pays européens de "profiter des États-Unis sans réciprocité commerciale."
Cette stratégie s’inscrit dans une volonté plus large de réduire le déficit commercial des États-Unis avec l’Union européenne, qui atteignait 175 milliards d’euros en 2023. Elle s’accompagne également d’une rhétorique agressive, accusant les pays européens de "profiter des États-Unis sans réciprocité commerciale."