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L’actionnaire vendrait au PDG le groupe. C’est ce que préparerait la milliardaire Patrick Drahi pour le magazine L’Express. « Tout n'est pas fixé, assure le groupe. Dans le schéma aujourd'hui le plus probable, Drahi resterait minoritaire au capital mais abandonnerait la majorité à son lieutenant Alain Weill, Pdg d'Altice France et Dg d'Altice Europe, provoquant l'ouverture d'une clause de cession (qui offre la possibilité aux journalistes de quitter l'entreprise avec des indemnités). Le management prendrait quelque 10%. Alain Weill, qui conserverait ses fonctions chez Altice, doit s'exprimer le 11 février devant les salariés » annonce Challenges.
Le scénario n’est pas commun. Si Alain Weil reprend effectivement L’Express, ce serait la confirmation que l’homme d’affaire croit vraiment dans ce projet pourtant ardu. « Fin 2018, le créateur de BFM TV confiait qu'il voulait doter L'Express d'un projet "disruptif" et d'une ligne éditoriale plus marquée, inspirée du succès du New York Times, clairement anti-Trump. Le prestigieux magazine d'actualité souffre en effet d'un manque cruel de stratégie, d'ancrage éditorial et d'investissements depuis de longues années. Sa diffusion payée en France atteint 243 948 exemplaires au troisième trimestre 2018 selon l'ACPM, contre 405 603 exemplaires en 2014. Devant les salariés, le 28 novembre 2018, Alain Weill avait évoqué pour 2018 une perte de l'ordre de 15 millions d'euros sur une quarantaine de millions de chiffre d'affaires » précise Challenges.
L’aventure s’avère d’autant plus compliquée que Alain Weil a déjà eu de grandes ambitions douchées par la réalité. Ce fut notamment le cas quand il a acheté La Tribune pour en faire un Wall Street Journal à la française mais a fini par le revendre sans que les ventes ne rebondissent. « S'il lâche L'Express, Patrick Drahi conserve par contre Libération, sa première acquisition dans les médias à laquelle il est, dit-on, très attaché. Et il investit. Altice doit communiquer prochainement à ce sujet. Le groupe veut relancer le quotidien tombé à 67 400 exemplaires vendus en moyenne en France en novembre » lit-on plus loin.
Le scénario n’est pas commun. Si Alain Weil reprend effectivement L’Express, ce serait la confirmation que l’homme d’affaire croit vraiment dans ce projet pourtant ardu. « Fin 2018, le créateur de BFM TV confiait qu'il voulait doter L'Express d'un projet "disruptif" et d'une ligne éditoriale plus marquée, inspirée du succès du New York Times, clairement anti-Trump. Le prestigieux magazine d'actualité souffre en effet d'un manque cruel de stratégie, d'ancrage éditorial et d'investissements depuis de longues années. Sa diffusion payée en France atteint 243 948 exemplaires au troisième trimestre 2018 selon l'ACPM, contre 405 603 exemplaires en 2014. Devant les salariés, le 28 novembre 2018, Alain Weill avait évoqué pour 2018 une perte de l'ordre de 15 millions d'euros sur une quarantaine de millions de chiffre d'affaires » précise Challenges.
L’aventure s’avère d’autant plus compliquée que Alain Weil a déjà eu de grandes ambitions douchées par la réalité. Ce fut notamment le cas quand il a acheté La Tribune pour en faire un Wall Street Journal à la française mais a fini par le revendre sans que les ventes ne rebondissent. « S'il lâche L'Express, Patrick Drahi conserve par contre Libération, sa première acquisition dans les médias à laquelle il est, dit-on, très attaché. Et il investit. Altice doit communiquer prochainement à ce sujet. Le groupe veut relancer le quotidien tombé à 67 400 exemplaires vendus en moyenne en France en novembre » lit-on plus loin.