130 passagers de confession juive discriminés
En mai 2022, la compagnie aérienne Lufthansa a refusé l'embarquement à 128 passagers juifs lors d'une escale à Francfort. Officiellement, ce refus de la part des salariés de la compagnie allemande était lié à des infractions concernant le port du masque, mais l'incident a rapidement été interprété comme un acte de discrimination collective, les passagers n'étant pas liés entre eux, hormis par leur confession.
En réponse, le ministère des Transports américain a infligé à Lufthansa une amende record de 4 millions de dollars (environ 3,8 millions d'euros). Cette sanction se décompose en deux parties : 2 millions de dollars directement reversés aux passagers discriminés en guise de compensation, et 2 millions destinés à la pénalité pour violation des droits civils.
En réponse, le ministère des Transports américain a infligé à Lufthansa une amende record de 4 millions de dollars (environ 3,8 millions d'euros). Cette sanction se décompose en deux parties : 2 millions de dollars directement reversés aux passagers discriminés en guise de compensation, et 2 millions destinés à la pénalité pour violation des droits civils.
Toute une réputation en jeu
Il s'agit d'une amende record pour ce type de comportements discriminatoire. En plus de l’amende directe, les mesures de réparation prises par Lufthansa engendrent des coûts supplémentaires non négligeables. La compagnie a annoncé la mise en place d’un programme de formation contre l'antisémitisme et la discrimination, élaboré en partenariat avec le Comité juif américain (AJC), une première dans le secteur aérien.
Cette décision entache également la réputation de Lufthansa. Le transport aérien étant ultra-concurrentiel, les décisions des passagers, tel qu'un boycott par exemple, peuvent rapidement faire chuter ou augmenter les parts de marché. En effet, une baisse même minime de la fréquentation pourrait entraîner des pertes de plusieurs dizaines de millions d'euros, sans compter l'érosion à long terme de la marque.
Cette décision entache également la réputation de Lufthansa. Le transport aérien étant ultra-concurrentiel, les décisions des passagers, tel qu'un boycott par exemple, peuvent rapidement faire chuter ou augmenter les parts de marché. En effet, une baisse même minime de la fréquentation pourrait entraîner des pertes de plusieurs dizaines de millions d'euros, sans compter l'érosion à long terme de la marque.