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Le coltan permet de produire le nobium et le tantalum ; 2 métaux essentiels pour l'industrie des Nouvelles Technologies.
La demande de tantalum est forte en raison de son utilisation indispensable dans la fabrication de téléphones mobiles, ordinateurs portables, cameras, ou encore les objets connectés embarqués pour les véhicules, etc.
Le directeur de l'Office national des Mines et du Pétrole (ONMP), Francis Gatare, a annoncé que deux sociétés du Canada et d'Australie ont entamé des discussions avec le Rwanda pour l'exploitation de son Coltan.
Ces 2 Pays sont de grands producteurs eux-mêmes de Coltan, dont ils représentent avec le Brésil à ce jour 80% du marché mais le coût de l'extraction est devenu très élevé en raison de la dureté des sol s qui nécessite souvent le recours à l'explosif. Le Rwanda, qui bénéficie d'une géologie beaucoup plus favorable avec des coûts d'exploitation beaucoup plus compétitifs devient un site majeur pour les majors internationales du secteur. Le Canada et l'Australie veulent anticiper cette évolution du marché.
Le contexte est par ailleurs très porteur. En effet, le tantalum est plus que jamais recherché à cause de la hausse exponentielle du nombre des téléphones portables, de sorte que l'année dernière les Etats-Unis ont dû augmenter leurs besoins de ce métal à raison de 40 % par rapport aux années précédentes.
Dans le domaine des mines, la politique s'invite souvent dans le débat sur les enjeux économiques et la vie des affaires. Le coltan Rwandais n'y échappe pas.
L'extraction du coltan rwandais a ainsi été longtemps pénalisée par le débat lancinant sur les mines et sites d'exploitation au Rwanda et en République Démocratique du Congo dans un contexte de conflits régionaux dans la Région des grands lacs.
Le directeur de l'ONMP s'est attardé sur cette question afin de faire cesser la propagation de rumeurs émanant de multinationales, selon lesquelles le Rwanda profiterait des conflits en RDC pour y exploiter indument, sur le territoire de ce dernier le précieux minerai.
Le pays a-t-il précisé, détient, il va sans dire, la souveraineté de ses propres mines pour lesquelles il négocie des partenariats avec des opérateurs internationaux ; le Canada et l'Australie en l'occurrence.
Les visites dans ce cadre sont chose habituelle. Elles permettent de vérifier sur place la géologie des sites, l'économie des programmes et des investissements ainsi que les conditions d'exploitation qui s'effectuent selon les règles et standards internationaux. En un mot la solidité du « Site» Rwanda.
D'un point de vue macroéconomique, Le Rwanda a exporté en 2016, 25 % du tantalum consommé par les opérateurs américains, derrière le Brésil (38 %), mais devant l'Australie et le Canada (8 %).
Le gouvernement rwandais entend augmenter les recettes à l'exportation liées à l'extraction des minerais précieux qui s'élèvent à 150 millions de dollars en 2015 et ce, malgré la récente baisse des cours.
Selon Francis Gatare, le Rwanda ambitionne d'inverser la tendance avec un objectif avoisinant les 300 millions de dollars pour l'exercice 2017 - 2018 et un demi milliard de dollars à 5 ans.
La demande de tantalum est forte en raison de son utilisation indispensable dans la fabrication de téléphones mobiles, ordinateurs portables, cameras, ou encore les objets connectés embarqués pour les véhicules, etc.
Le directeur de l'Office national des Mines et du Pétrole (ONMP), Francis Gatare, a annoncé que deux sociétés du Canada et d'Australie ont entamé des discussions avec le Rwanda pour l'exploitation de son Coltan.
Ces 2 Pays sont de grands producteurs eux-mêmes de Coltan, dont ils représentent avec le Brésil à ce jour 80% du marché mais le coût de l'extraction est devenu très élevé en raison de la dureté des sol s qui nécessite souvent le recours à l'explosif. Le Rwanda, qui bénéficie d'une géologie beaucoup plus favorable avec des coûts d'exploitation beaucoup plus compétitifs devient un site majeur pour les majors internationales du secteur. Le Canada et l'Australie veulent anticiper cette évolution du marché.
Le contexte est par ailleurs très porteur. En effet, le tantalum est plus que jamais recherché à cause de la hausse exponentielle du nombre des téléphones portables, de sorte que l'année dernière les Etats-Unis ont dû augmenter leurs besoins de ce métal à raison de 40 % par rapport aux années précédentes.
Dans le domaine des mines, la politique s'invite souvent dans le débat sur les enjeux économiques et la vie des affaires. Le coltan Rwandais n'y échappe pas.
L'extraction du coltan rwandais a ainsi été longtemps pénalisée par le débat lancinant sur les mines et sites d'exploitation au Rwanda et en République Démocratique du Congo dans un contexte de conflits régionaux dans la Région des grands lacs.
Le directeur de l'ONMP s'est attardé sur cette question afin de faire cesser la propagation de rumeurs émanant de multinationales, selon lesquelles le Rwanda profiterait des conflits en RDC pour y exploiter indument, sur le territoire de ce dernier le précieux minerai.
Le pays a-t-il précisé, détient, il va sans dire, la souveraineté de ses propres mines pour lesquelles il négocie des partenariats avec des opérateurs internationaux ; le Canada et l'Australie en l'occurrence.
Les visites dans ce cadre sont chose habituelle. Elles permettent de vérifier sur place la géologie des sites, l'économie des programmes et des investissements ainsi que les conditions d'exploitation qui s'effectuent selon les règles et standards internationaux. En un mot la solidité du « Site» Rwanda.
D'un point de vue macroéconomique, Le Rwanda a exporté en 2016, 25 % du tantalum consommé par les opérateurs américains, derrière le Brésil (38 %), mais devant l'Australie et le Canada (8 %).
Le gouvernement rwandais entend augmenter les recettes à l'exportation liées à l'extraction des minerais précieux qui s'élèvent à 150 millions de dollars en 2015 et ce, malgré la récente baisse des cours.
Selon Francis Gatare, le Rwanda ambitionne d'inverser la tendance avec un objectif avoisinant les 300 millions de dollars pour l'exercice 2017 - 2018 et un demi milliard de dollars à 5 ans.