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“Ces images sont cachées au public par une industrie qui n’assume pas ses déchets et prétend qu’ils vont disparaître comme par magie. En se dérobant derrière un discours ultra-technique, les représentants de la filière confisquent le débat et passent à côté de l’essentiel. Les citoyens et citoyennes se préoccupent de plus en plus des questions liées à l’environnement, aussi, continuer à produire des déchets radioactifs millénaires va à l’encontre d’une vision durable pour l’avenir de la planète.” déclare dans un communiqué Yannick Rousselet, chargé de campagne sur les questions nucléaires pour Greenpeace France.
Saturation sur le territoire français, transports quotidiens sur des voies surpeuplées, failles du projet Cigéo à Bure ou encore pollution sous-marine par l’usine de retraitement Orano de La Hague, "les risques liés aux déchets nucléaires sont trop nombreux", explique Greenpeace, qui ajoute que "les coûts et l’opacité qui pèsent sur la filière le sont également. Durant le débat public, partout en France, les militants et les militantes de Greenpeace France se sont mobilisé·es pour informer la population et questionner les pouvoirs publics quant à cette fuite en avant."
Plus de 20 000 personnes ont signé une lettre ouverte à Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire pour porter les demandes de Greenpeace.
“Le débat a eu lieu et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas de consensus aujourd’hui au sein de la société civile pour poursuivre cette politique mortifère, pour retraiter tous ces déchets radioactifs à l’usine Orano de La Hague, pour tous ces transports inutiles et dangereux ou encore en faveur du projet Cigéo à Bure qui est largement contesté. Désormais, tout reste à faire et nous appelons les pouvoirs publics à prendre en considération nos demandes”, poursuit Yannick Rousselet.