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Leur principal concurrent baisse les bras. Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari ont annoncé qu’ils renonçaient à déposer une offre pour le Groupe Casino. Laissant Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière en bonne posture pour remporter les enchères. Ces derniers ont proposé une nouvelle offre qui doit être étudiée ce début de semaine par le comité interministériel en charge des restructurations industrielles et les créanciers du groupe.
« Comme le gouvernement l’avait demandé, les repreneurs s’engagent à maintenir l’emploi en France (où les effectifs atteignent 50 000 collaborateurs), à préserver le siège de Saint-Etienne et à garder le plus possible d’hypermarchés et de supermarchés. M. Kretinsky précise, en outre, aux Echos que Jean-Charles Naouri, le PDG et actuel propriétaire, ne sera plus le patron exécutif du groupe, mais « je souhaite qu’il ait un rôle », affirme le Tchèque. L’objectif affiché par les conciliateurs Marc Sénéchal et Aurélia Perdereau est de parvenir à un accord de principe avant le 27 juillet. Selon toute vraisemblance, une procédure de sauvegarde accélérée devrait s’ouvrir en septembre. Banquiers, obligataires et autres fonds de dette seront appelés à voter dans ce cadre. Même si de lourds sacrifices leur sont demandés, la perspective d’une liquidation – qui serait inévitable faute d’argent frais injecté rapidement dans un groupe à la trésorerie exsangue – devrait inciter une majorité des deux tiers des créanciers à privilégier la bouée de sauvetage tendue par M. Kretinsky et M. de Lacharrière. Ce qui n’exclut pas le déclenchement de contentieux de la part de certains porteurs de dette mécontents » raconte Le Monde.
Après les médias et l’édition, celui qui a fait fortune dans l’énergie continue à saisir des opportunités dans des secteurs stratégiques. Soutenus par les créanciers, et notamment le fonds Attestor Capital, la voie est libre pour Daniel Kretinsky qui continue à installer sa position d’incontournable du capitalisme français.
Lire en intégralité l’article du « Monde » cité
« Comme le gouvernement l’avait demandé, les repreneurs s’engagent à maintenir l’emploi en France (où les effectifs atteignent 50 000 collaborateurs), à préserver le siège de Saint-Etienne et à garder le plus possible d’hypermarchés et de supermarchés. M. Kretinsky précise, en outre, aux Echos que Jean-Charles Naouri, le PDG et actuel propriétaire, ne sera plus le patron exécutif du groupe, mais « je souhaite qu’il ait un rôle », affirme le Tchèque. L’objectif affiché par les conciliateurs Marc Sénéchal et Aurélia Perdereau est de parvenir à un accord de principe avant le 27 juillet. Selon toute vraisemblance, une procédure de sauvegarde accélérée devrait s’ouvrir en septembre. Banquiers, obligataires et autres fonds de dette seront appelés à voter dans ce cadre. Même si de lourds sacrifices leur sont demandés, la perspective d’une liquidation – qui serait inévitable faute d’argent frais injecté rapidement dans un groupe à la trésorerie exsangue – devrait inciter une majorité des deux tiers des créanciers à privilégier la bouée de sauvetage tendue par M. Kretinsky et M. de Lacharrière. Ce qui n’exclut pas le déclenchement de contentieux de la part de certains porteurs de dette mécontents » raconte Le Monde.
Après les médias et l’édition, celui qui a fait fortune dans l’énergie continue à saisir des opportunités dans des secteurs stratégiques. Soutenus par les créanciers, et notamment le fonds Attestor Capital, la voie est libre pour Daniel Kretinsky qui continue à installer sa position d’incontournable du capitalisme français.
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