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Amazon ne lâche pas le morceau. Le groupe dirigé par Jeff Bezos n’a toujours pas digéré de ne pas avoir remporté le contrat JEDI (Joint Entreprise Defense Infrastructure) face à Microsoft. Outre les 10 milliards de dollars qui étaient en jeu, c’est surtout une affaire de principe pour le groupe. Car étant donné le passif qui existe entre le président Donald Trump et le patron de Amazon Jeff Bezoz – également actionnaire du Washington Post, Amazon est persuadé que c’est pour cette raison qu’ils ont été écartés.
« Amazon, leader du marché mondial du cloud (informatique et stockage de données à distance), était donné favori pour l'obtention du contrat JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure), qui s'étend sur une durée de dix ans. Il vise à moderniser la totalité des systèmes informatiques des forces armées américaines dans un système géré par intelligence artificielle. Depuis que Microsoft l'a remporté en novembre, Amazon accuse le président d'avoir piloté le choix du Pentagone sans considération pour les arguments objectifs, qui, selon elle, penchent largement en sa faveur, que ce soit en termes d'expérience ou de technologie » souligne Boursorama.
Oubliant notamment que Microsoft a plus d’expérience dans la sous-traitance avec des institutions sensibles, le groupe poursuit sa croisade. « Le président Trump a démontré maintes fois sa volonté d'utiliser sa qualité de chef des armées pour interférer avec des fonctions gouvernementales, y compris l'attribution de contrats fédéraux, à des fins personnelles » a déclaré un porte-parole du groupe.
Mais Amazon souligne cependant un point clé qui mérite de s’y attarder. L’ancien secrétaire d’Etat américain à la Défense a en effet témoigné que le président Trump lui avait dit « d’envoyer paitre Amazon ». Jusqu’ici, aucun haut fonctionnaire de la Défense n’est venu affirmer que cette demande de Donald Trump avait été transcrite en consigne. La plainte déposée par Amazon pourrait cependant permettre d’y voir plus clair.
« Amazon, leader du marché mondial du cloud (informatique et stockage de données à distance), était donné favori pour l'obtention du contrat JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure), qui s'étend sur une durée de dix ans. Il vise à moderniser la totalité des systèmes informatiques des forces armées américaines dans un système géré par intelligence artificielle. Depuis que Microsoft l'a remporté en novembre, Amazon accuse le président d'avoir piloté le choix du Pentagone sans considération pour les arguments objectifs, qui, selon elle, penchent largement en sa faveur, que ce soit en termes d'expérience ou de technologie » souligne Boursorama.
Oubliant notamment que Microsoft a plus d’expérience dans la sous-traitance avec des institutions sensibles, le groupe poursuit sa croisade. « Le président Trump a démontré maintes fois sa volonté d'utiliser sa qualité de chef des armées pour interférer avec des fonctions gouvernementales, y compris l'attribution de contrats fédéraux, à des fins personnelles » a déclaré un porte-parole du groupe.
Mais Amazon souligne cependant un point clé qui mérite de s’y attarder. L’ancien secrétaire d’Etat américain à la Défense a en effet témoigné que le président Trump lui avait dit « d’envoyer paitre Amazon ». Jusqu’ici, aucun haut fonctionnaire de la Défense n’est venu affirmer que cette demande de Donald Trump avait été transcrite en consigne. La plainte déposée par Amazon pourrait cependant permettre d’y voir plus clair.