Conséquences économiques de la guerre en Ukraine : l’Europe aussi résiste mieux que prévu



Lundi 20 Février 2023


Alors que Moscou avait annoncé un désastre économique pour l’Europe, les chiffres de 2022 montrent que l’Europe résiste mieux que ce qui avait été anticipé.



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L’Europe stagne mais ne recule pas. Voilà en somme ce que l’on peut retenir des conséquences sur l’économie européenne de la guerre en Ukraine. « La catastrophe annoncée pour l’économie européenne, voulue par le président russe, Vladimir Poutine, n’a pas eu lieu. Un an après le début de la guerre en Ukraine, la région a subi un sérieux coup de frein, mais pas l’effondrement craint à l’été 2022, quand les prix du gaz atteignaient des records. Elle traverse actuellement une période de stagnation : 0,1 % de croissance en zone euro, au quatrième trimestre 2022, et zéro pour l’ensemble de l’Union européenne (UE). Le début de 2023 a démarré sur la même tendance stagnante », explique Le Monde .

Le quotidien de l’après-midi publie un long article qui fait le point sur les effets de la guerre pour l’économie européenne. Confirmant évidemment qu’il y en a beaucoup et principalement dans le secteur du gaz ou de l’énergie mais pas uniquement. « L’économie a donc pour l’instant tenu en dépit de trois grands chocs qui laisseront des traces durables : une baisse de compétitivité pour l’industrie européenne, en particulier pour les usines qui sont très intensives en énergie ; un morcellement des chaînes d’approvisionnement, avec une réduction de la dépendance à la Russie, mais aussi – dans une moindre mesure – à la Chine ; et un bond des taux d’intérêt, qui place l’Europe face à un mur de dettes plus chères à rembourser » résume l’article.

« Le pari du président russe, qui a unilatéralement fermé l’approvisionnement en gaz à l’été 2022 (à l’exception de quelques pays alliés, dont la Hongrie et la Serbie) a largement échoué. En partie, l’Europe a eu de la chance, avec un hiver doux. Mais, dans le même temps, les entreprises et les ménages ont réussi à nettement réduire leur consommation. « On avait sous-estimé la flexibilité de l’économie », souligne M. Kenningham. Le résultat est spectaculaire : entre août et novembre 2022, la consommation de gaz naturel de l’UE a baissé de 20 % par rapport à sa moyenne de 2017 à 2021 » lit-on plus loin.

Lire en intégralité l’article du « Monde » sur le site du quotidien

Joseph Martin
Dans cet article : Europe Le Monde Ukraine