Source : Pixabay, image libre de droits
Après quatre ans d'atermoiements et de refus du changement, la FFB prend acte de la volonté de simplifier un dispositif dont elle a depuis l'origine dénoncé le caractère inapplicable, coûteux et contraire aux efforts de prévention mis en oeuvre quotidiennement par les entreprises de toutes tailles.
Comme elle le demandait, la situation des salariés fera l'objet d'un examen médical pour les facteurs les plus difficiles à appréhender : port manuel de charges, postures pénibles, vibrations ainsi que pour les risques chimiques. S'il est regrettable que cette simplification ne concerne pas l'exposition au bruit, tout aussi difficile à évaluer sur un chantier, la FFB note que la question des risques chimiques fera l'objet d'une réflexion spécifique.
La simplification concerne également le financement du dispositif, ce qui, pour les entreprises, reste un réel point de vigilance.
Pour Jacques Chanut, Président de la FFB, « réformer le compte pénibilité pour plus de simplicité est positif et pour les artisans et entrepreneurs du Bâtiment, un soulagement : celui d'avoir enfin été en partie entendus. Réformer de manière approfondie un dispositif d'une complexité et d'un coût exceptionnels était une absolue nécessité. Face à ce problème inextricable, que la FFB a dénoncé avec constance et fermeté, le bon sens et le pragmatisme semblent avoir prévalu. S'il n'a pas supprimé le compte, qui reste un dispositif de plus, le gouvernement veut avancer dans le bon sens. Désormais, reste à transformer l'essai en faisant prévaloir l'esprit de prévention. »
Comme elle le demandait, la situation des salariés fera l'objet d'un examen médical pour les facteurs les plus difficiles à appréhender : port manuel de charges, postures pénibles, vibrations ainsi que pour les risques chimiques. S'il est regrettable que cette simplification ne concerne pas l'exposition au bruit, tout aussi difficile à évaluer sur un chantier, la FFB note que la question des risques chimiques fera l'objet d'une réflexion spécifique.
La simplification concerne également le financement du dispositif, ce qui, pour les entreprises, reste un réel point de vigilance.
Pour Jacques Chanut, Président de la FFB, « réformer le compte pénibilité pour plus de simplicité est positif et pour les artisans et entrepreneurs du Bâtiment, un soulagement : celui d'avoir enfin été en partie entendus. Réformer de manière approfondie un dispositif d'une complexité et d'un coût exceptionnels était une absolue nécessité. Face à ce problème inextricable, que la FFB a dénoncé avec constance et fermeté, le bon sens et le pragmatisme semblent avoir prévalu. S'il n'a pas supprimé le compte, qui reste un dispositif de plus, le gouvernement veut avancer dans le bon sens. Désormais, reste à transformer l'essai en faisant prévaloir l'esprit de prévention. »