Les États-Unis redeviennent le pays le plus compétitif au monde, la Suisse accède à la seconde place
L’économie américaine tire son épingle du jeu, alors que les pays de la zone euro semblent encore sous le coup de la crise de 2008. En 2013, les États-Unis d’Amérique repassent à la première place du classement, suivi de la Suisse et de Hong-Kong alors qu’ils étaient respectivement troisième et premier du classement en 2012. Les USA, eux, prenaient la seconde place. À nouveau leader, leur économie est ravivée par une amélioration du secteur financier, par la croissance constante des innovations technologiques et par les petites et moyennes entreprises qui fondent un socle solide à l’économie américaine en matière d’emploi et de productivité. Le Japon brigue quant à lui la 24e place, trois rangs de mieux que l’année précédente, mais toujours sept crans en dessous de la place qu’il occupait il y a 15 ans, en 1997.
La Suisse, dont l’économie, fortement liée aux États-Unis par les échanges financiers, profite de l’amélioration des marchés pour passer à la seconde place. C’est dix rangs de plus qu’en 1997 où elle se situait alors à la 12e place. Si elle profite, comme l’Amérique, du surendettement de l’Europe, elle brille toutefois par une économie diversifiée et ouverte à l’exportation et possède plusieurs points forts, dont un bon nombre de solides PME innovantes ainsi qu’une législation du travail intéressante. Elle bénéficie en outre de mesures favorables aux investisseurs étrangers ainsi que d’un système d’éducation de second cycle performant et attractif aussi bien pour les nationaux, que pour les étrangers. Si cet ensemble lui permet de maintenir un taux de chômage bas, elle devra néanmoins faire face à différentes problématiques, dont celle de devoir résister à la crise économique qui touche nombre de ses partenaires économiques.
Dans le top 10 du tableau de l’IMD, on retrouve la Suède (quatrième), Singapour (cinquième), le Canada (septième) et l’Allemagne (neuvième). En tout, quatre pays européens (plus la Suisse) sont présents dans les 10 premiers du classement. D’autres comme la Finlande (20e) ou l’Italie (44e) perdent inexorablement leurs capacités de compétitivité.
La Suisse, dont l’économie, fortement liée aux États-Unis par les échanges financiers, profite de l’amélioration des marchés pour passer à la seconde place. C’est dix rangs de plus qu’en 1997 où elle se situait alors à la 12e place. Si elle profite, comme l’Amérique, du surendettement de l’Europe, elle brille toutefois par une économie diversifiée et ouverte à l’exportation et possède plusieurs points forts, dont un bon nombre de solides PME innovantes ainsi qu’une législation du travail intéressante. Elle bénéficie en outre de mesures favorables aux investisseurs étrangers ainsi que d’un système d’éducation de second cycle performant et attractif aussi bien pour les nationaux, que pour les étrangers. Si cet ensemble lui permet de maintenir un taux de chômage bas, elle devra néanmoins faire face à différentes problématiques, dont celle de devoir résister à la crise économique qui touche nombre de ses partenaires économiques.
Dans le top 10 du tableau de l’IMD, on retrouve la Suède (quatrième), Singapour (cinquième), le Canada (septième) et l’Allemagne (neuvième). En tout, quatre pays européens (plus la Suisse) sont présents dans les 10 premiers du classement. D’autres comme la Finlande (20e) ou l’Italie (44e) perdent inexorablement leurs capacités de compétitivité.
La France, 28e mondiale
Depuis 1997, la France a perdu six places, passant de la 22e à la 28e. Elle améliore cependant d’une place son classement par rapport à l’année précédente. S’il existe donc une légère amélioration de sa compétitivité, elle reste dans le milieu du tableau. Pourtant, si l’on prend en compte son PIB par habitant en 2012, elle arrive à la cinquième place juste après l’Allemagne et juste avant le Royaume-Uni. Le professeur Stéphane Garelli, directeur de l’IMD World Competitiveness Center revient sur les causes de ce manque de compétitivité de la part de la France. Selon lui, « il n'y a que 44% des Français qui sont actifs c'est beaucoup trop peu, par rapport à d'autres pays, comme la Suisse, où le taux d'emploi est de 57% ». Par ailleurs, les Français ne travailleraient pas assez, puisque comparativement, les « Suisses travaillent l'équivalent de 6 semaines de plus par an en moyenne que les Français ». Si M. Garelli souligne le niveau élevé d’érudition des Français, il met l’accent sur une faiblesse de la cohésion sociale. C’est un des facteurs clefs pour permettre au marché national d’être porteur. Peut-être la France gagnerait-elle à assouplir sa législation du travail, en appliquant une politique plus flexible concernant le temps de travail en vue de faciliter la réalisation d’heures supplémentaires ?
Parallèlement, les BRICS restent une terre d’opportunité, dont chacun possède ses caractéristiques. « Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud sont immensément différents dans leur stratégie et la performance de leur compétitivité, mais les BRICS demeurent des terres d’opportunités », a affirmé M. Garelli tout en observant que ceux-ci « ont connu des fortunes diverses. […] Les économies émergentes restent en général fortement tributaires de la reprise économique mondiale, ce qui semble être retardé ».
Enfin, si les réformes structurelles semblent inévitables, elles ne doivent pas se substituer à la perspective de croissance qui reste un moteur de la compétitivité. Par ailleurs, le climat social des pays ne doit pas être sacrifié au seul profit de mesures d’austérité contraignantes. Car si elles peuvent être bénéfiques à court terme, elles n’améliorent en rien la croissance et la cohésion sociale.
Parallèlement, les BRICS restent une terre d’opportunité, dont chacun possède ses caractéristiques. « Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud sont immensément différents dans leur stratégie et la performance de leur compétitivité, mais les BRICS demeurent des terres d’opportunités », a affirmé M. Garelli tout en observant que ceux-ci « ont connu des fortunes diverses. […] Les économies émergentes restent en général fortement tributaires de la reprise économique mondiale, ce qui semble être retardé ».
Enfin, si les réformes structurelles semblent inévitables, elles ne doivent pas se substituer à la perspective de croissance qui reste un moteur de la compétitivité. Par ailleurs, le climat social des pays ne doit pas être sacrifié au seul profit de mesures d’austérité contraignantes. Car si elles peuvent être bénéfiques à court terme, elles n’améliorent en rien la croissance et la cohésion sociale.