(Wikimedia Commons)
Avec une marge de 6,9%, le groupe affiche des performances supérieures à celles de la concurrence. En comparaison, les enseignes Casino plafonnent à 1,3%. Enseigne de centre-ville très présente en région parisienne, Monoprix a fait le choix de se réinventer en déclinant le concept de « city marché » (Monoprix, Monop’, Dailymonop’, Monop’station, Beautymonop’…) et en se positionnant sur la fraîcheur, le choix, le service ainsi que sur l'innovation sur sa marque distributeur et le textile.
Certains analystes estiment pourtant que le groupe pourrait être arrivé à un point d’inflexion. La baisse constante de son chiffre d’affaires de 0,8% ne serait en effet pas seulement le résultat d’un contexte de consommation morose. « Dans ces métiers, si vous n’arrivez pas à tenir une croissance d’au moins 1,5% à périmètre constant, vous entrez en zone de danger », explique dans un article paru dans Les Échos, Yves Marin, senior manager chez Kurt Salmon.
L’enseigne doit donc réaffirmer ses partis pris, d’autant que la concurrence s’est activée ces dernières années. Pour préserver son statut de précurseur dans le commerce de proximité en France, le groupe doit s’engager sur plusieurs pistes, à commencer par son image-prix auprès des consommateurs. Cette mesure passera probablement par une augmentation de la valeur de l’offre, compte tenu des prix pratiqués, plus élevés que la moyenne. Monoprix devra également se démarquer de ses concurrents en proposant une offre originale et une approche renouvelée du concept de proximité. L’accueil des clients sera l’une des priorités du groupe, qui souhaite exceller dans la « proximité relationnelle » sur l’ensemble de son parc de magasins. Pour réussir son nouveau cycle de développement, l’enseigne prévoit de s’exporter hors des centres-villes, mais aussi sur des sites de vente en ligne, tels que La Redoute, Amazon ou Monshowroom.
Certains analystes estiment pourtant que le groupe pourrait être arrivé à un point d’inflexion. La baisse constante de son chiffre d’affaires de 0,8% ne serait en effet pas seulement le résultat d’un contexte de consommation morose. « Dans ces métiers, si vous n’arrivez pas à tenir une croissance d’au moins 1,5% à périmètre constant, vous entrez en zone de danger », explique dans un article paru dans Les Échos, Yves Marin, senior manager chez Kurt Salmon.
L’enseigne doit donc réaffirmer ses partis pris, d’autant que la concurrence s’est activée ces dernières années. Pour préserver son statut de précurseur dans le commerce de proximité en France, le groupe doit s’engager sur plusieurs pistes, à commencer par son image-prix auprès des consommateurs. Cette mesure passera probablement par une augmentation de la valeur de l’offre, compte tenu des prix pratiqués, plus élevés que la moyenne. Monoprix devra également se démarquer de ses concurrents en proposant une offre originale et une approche renouvelée du concept de proximité. L’accueil des clients sera l’une des priorités du groupe, qui souhaite exceller dans la « proximité relationnelle » sur l’ensemble de son parc de magasins. Pour réussir son nouveau cycle de développement, l’enseigne prévoit de s’exporter hors des centres-villes, mais aussi sur des sites de vente en ligne, tels que La Redoute, Amazon ou Monshowroom.