Classement Financial Time, les écoles de management françaises ont la cote



Vendredi 19 Septembre 2014


Vestige de la performance française, le système éducatif semble encore tenir le coup. Le dernier classement des écoles de management du Financial Time place 18 établissements français dans le top 70 mondial. Certaines écoles françaises, parmi les plus prestigieuses, ont cependant perdu plusieurs places.



Le Financial Time a publié lundi 15 septembre le classement des masters en management. La France y est une fois de plus largement représentée avec 18 établissements sur les 70 du classement. C’est le pays le plus représenté devant le Royaume-Uni qui place 11 universités. Il faut cependant noter que les Etats-Unis, qui ne proposent que très peu de masters, ne sont pas présents dans le classement.

Mais les françaises n’ont pas toutes réussies à maintenir les excellents résultats de l’année précédente. A titre d’exemple, l’ESCP Europe, deuxième l’an passé  chute à la 7ème place et l’EM Lyon de la 11ème à la 20ème. D’autres enregistrent de bonnes progressions : HEC 2ème contre 4ème, l’Essec 3ème contre 8ème et l’ESC Rennes 23ème contre 36ème. L’Université suisse de Saint-Gall quant à elle conserve jalousement sa première place.

Les raisons de ces chutes sont multiples mais pour Le Monde « Il est remarquable que les deux établissements qui chutent soient aussi ceux qui aient dû affronter une crise de gouvernance ces derniers mois. Alors que la remontée de l'Essec coïncide, elle, avec la fin d'une période tendue. »

Classements sujets à discussions

L’année est ponctuée de publication de classements des meilleures écoles, formations, spécialisations. A tel point que les directions des écoles peuvent, selon les sources qu’elles privilégient, apparaitre  dans les tops 10 ou 100 des différents palmarès. C’est pour cette raison que les critères doivent être systématiquement regardés à la loupe.

En l’occurrence, la classement Financial Time est , par sa popularité, considéré comme une référence dans le domaine. Sa méthode de réalisation est largement tournée vers l’insertion professionnelle. Il dépendrait à 55% des réponses des diplômés à un questionnaire sur leur situation professionnelle et financière. « Le reste dépend d'informations fournies par les écoles : diversité parmi les étudiants et le professeurs (sexe, international), ouverture internationale, coût des études... »