Citelum met la technologie au service de l’écologie



Jeudi 3 Mai 2018


Citelum, entreprise française spécialisée dans l’éclairage et les infrastructures urbaines, met la technologie au service de la performance, de la sécurité, de la qualité de vie des citoyens et de la transition énergétique.



« La technologie n’est pas une fin en soi », souligne Carmen Munoz-Dormoy, directrice générale de Citelum. « Si nous intégrons les meilleures technologies, c’est pour répondre à des attentes identifiées de nos clients. La plupart du temps, ils veulent avant tout améliorer le bien-être des citoyens. Nous sommes là pour transformer cette volonté politique en projet concret par le moyen de la technologie. Ce que Citelum apporte aux collectivités, c’est une électricité qui se voit, qui crée des émotions, qui change la vie des gens ».

En matière d’éclairage public, en France et à l’international, les villes font face aux mêmes problématiques : réduire la facture énergétique, assurer la sécurité des citoyens, mettre en valeur leur patrimoine architectural et leurs quartiers, faciliter la mobilité, développer le « bien-vivre en ville » et mieux communiquer avec les citoyens. Ce sont bien ces objectifs qui priment, la technologie n’étant qu’un moyen de les atteindre. Un moyen pour construire et développer des solutions qui créent réellement de la valeur pour les collectivités et leurs habitants. Les outils de Citelum sont ainsi au service des villes qui veulent développer un urbanisme plus durable et plus sûr.

Utilisées pour atteindre les objectifs d’un développement durable harmonisant l’économique, le social, le culturel et l’environnemental, les nouvelles technologies d’éclairage permettent ainsi de réaliser des économies d’énergie et de piloter à distance les installations, d’améliorer la sécurité et de mettre en valeur le patrimoine... Aujourd’hui, l’éclairage peut également se connecter à de nouveaux services pour intégrer des systèmes de vidéoprotection, piloter les mobilités urbaines ou le stationnement, et même lutter contre la pollution.
 
Economiser l’énergie
 
Devant faire face à la hausse du prix de l’énergie dans un contexte de réduction de budgets et à la nécessité de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, les villes sont à la recherche de solutions pour maîtriser leur consommation d’énergie. Un impératif qui passe en particulier par une bonne gestion de l’éclairage public. Aujourd’hui, selon Citelum, « près de la moitié des installations d’éclairage sont énergivores et obsolètes. Leur rénovation permettrait aux villes de réduire leur consommation d’électricité de 50 % à 75 % ».

En s’appuyant sur une approche globale et des solutions optimisées, adaptées aux particularités de chaque ville, l’entreprise s’engage ainsi sur des objectifs précis de performance énergétique, assortis d’indicateurs de suivi. Dans le cadre du contrat de conception, réalisation, exploitation et maintenance des installations d’éclairage public de Lunéville, Citelum s’est ainsi engagé à réduire la facture énergétique du parc rénové de 42 %. Dans le cadre du partenariat public-privé (PPP) de vingt ans, signé en 2013 avec la ville de Sète, l’objectif visé est de 63 % d’économies d’énergie réalisées à l’échéance du contrat. Des résultats obtenus grâce au déploiement massif d’ampoules LED et à des dispositifs de régulation de la consommation électrique, comme la supervision à distance des points lumineux.
 
Assurer la sécurité
 
La nuit, la lumière est aussi l’une des premières sources de sécurité, qu’il s’agisse de sécurité routière, de préservation des infrastructures ou de prévention de la délinquance. Le premier objectif est d’améliorer la visibilité, d’éviter les zones d’ombre et les éblouissements. La mise en place d’installations pour réguler la circulation et contrôler le comportement des utilisateurs de la voirie – comme la signalisation lumineuse tricolore, les radars de feux et de vitesse, les capteurs ou la vidéoprotection – contribue également à sécuriser les déplacements des usagers.

Afin de définir le cycle d’allumage des feux ou le placement des radars, Citelum analyse les flux de véhicules traversant chaque carrefour, tout en prenant en compte les besoins des usagers de la route et des véhicules prioritaires. L’entreprise est par exemple en charge de l’exploitation de 700 carrefours à feux de la métropole Nice – Côte d’Azur, avec une solution de télégestion pour suivre en temps réel le fonctionnement des installations.

Enfin, les caméras de vidéoprotection aident les villes à garder un œil sur certaines zones afin d’anticiper les incidents sur la voirie et d’améliorer la sécurité des citoyens. Grâce à ce système, les collectivités sont informées en temps réel des accidents ou des délits et peuvent donc intervenir rapidement si nécessaire. A Paris, les équipes de Citelum ont ainsi déployé plus de 1 000 caméras de vidéoprotection et leurs équipements associés pour aider la préfecture de police à sécuriser l’espace de vie des citoyens.
 
Développer l’attractivité
 
La mise en lumière de certains quartiers de la ville et de sites architecturaux remarquables est également un élément majeur de l’attractivité urbaine. De nombreuses villes sont ainsi demandeuses d’illuminations artistiques pour mettre en valeur leur patrimoine culturel et urbain, ainsi que d’ambiances lumineuses pour affirmer l’identité nocturne de leurs quartiers. Une volonté qui répond à la fois à des enjeux de « bien vivre dans la ville », en permettant aux habitants de se réapproprier l’espace public, mais aussi d’attractivité touristique.

Ces mises en lumière de monuments font désormais partie intégrante des contrats signés par Citelum avec les villes, comme par exemple avec Barcelone ou Mexico. L’entreprise a d’ailleurs montré son expertise dans ce domaine en illuminant de manière artistique les plus beaux sites de nombreuses villes du monde, en France, en Italie, en Espagne, au Brésil, au Mexique ou aux Etats-Unis…
 
Faciliter la mobilité
 
La mobilité et sa connexion aux réseaux électriques deviennent également un enjeu majeur pour les collectivités. Il s’agit de faciliter les déplacements des citoyens mais aussi de favoriser les transports durables grâce à l’émergence des nouvelles technologies et des services connectés.

Le développement du stationnement intelligent fait partie des réponses qui intéressent les villes. Selon Citelum, « 30 % du trafic urbain est généré par des automobilistes à la recherche d’une place de stationnement ». Grâce à des capteurs capables d’identifier les places disponibles et à une application mobile associée, les conducteurs sont guidés vers les aires de stationnement libres et effectuent directement leur paiement en fonction du temps d’utilisation. Ce qui permet à la fois de faciliter la recherche de stationnement, d’optimiser les recettes perçues et de développer l’activité des commerces de proximité.

Les bornes de recharge de véhicules électriques tendent aussi à devenir l’un des piliers de la mobilité urbaine. Afin de favoriser l’utilisation des véhicules électriques en ville et de limiter les émissions de CO2, les villes sont amenées à se doter d’un réseau de bornes de recharge facilement accessibles aux usagers et directement raccordées au réseau d’éclairage public. Grâce à une application mobile associée, les conducteurs peuvent trouver en temps réel les bornes disponibles et réaliser leurs paiements.

Dans le cadre du contrat signé avec la ville de Sète, l’installation de capteurs sur la voirie permet de diffuser, Des équipements intelligents, connectés au réseau d’éclairage, qui aident les usagers à optimiser leurs déplacements.
 
Mieux communiquer avec les citoyens
 
La communication et l’information des habitants en temps réel constituent également un nouveau défi pour les villes. Grâce aux panneaux à messages variables, elles peuvent diffuser des messages et même le personnaliser en fonction des quartiers. Des panneaux qui peuvent aussi être utilisés par les commerces pour promouvoir leurs activités et ainsi générer des revenus supplémentaires pour les villes. L’installation de bornes Wi-Fi et d’autres services connectés vient aussi faciliter la communication entre la ville et les citoyens. Parallèlement, des expérimentations sont menées sur la technologie très prometteuse du Li-Fi, capable de transmettre, grâce à la lumière, des contenus multimédias à une tablette ou à un smartphone.
 
Lutter contre la pollution
 
Les nouvelles technologies sont également mises au service de la préservation de l’environnement, de la lutte contre la pollution et de la qualité de vie des habitants. La mise en place de capteurs de pollution et de bruit permet de qualifier et de quantifier les différentes nuisances afin de mettre en place des solutions pour réduire leur impact, mais aussi d’informer les citoyens en cas de situation d’urgence.

C’est là que le concept « d’éclairage intelligent » prend tout son sens : il contribue à la fois à assurer la transition énergétique des villes, à améliorer le confort, la sécurité et la mobilité des citoyens et à faciliter l’installation des nouveaux services connectés de la « smart city ».

Guillaume Mailloux