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Que peut bien faire un restaurateur dans cette période de fermeture de son établissement. Le coup dur sur le chiffre d’affaires ne sera déjà pas forcément encaissé, mais s’il doit en plus payer des salaires à blancs, ce serait la faillite assurée. C’est pour ces milliers de petites et moyennes entreprises que les mesures de chômage partiel peuvent s’avérer décisives. Une situation que le gouvernement semble avoir comprise, quitte à ce que les finances publiques entrent dans le rouge.
« Nous avons prévu des mesures de chômage massives qui vont coûter aux finances publiques françaises, c'est-à-dire aux Français, environ 8 milliards d'euros sur les deux mois qui viennent » avait en effet estimé le ministre de l’Economie, lors de son interview jeudi 19 mars par France Inter. Bruno Le Maire a présenté une fois de plus cette disposition comme un recours crucial pour éviter des licenciements économiques massifs.
« Interrogé sur le creusement du déficit public, Bruno Le Maire a répondu que la France était en train de "livrer une guerre économique et financière". Dans ce contexte, il n’y a qu’une "seule priorité", selon lui : "Sauver l'appareil de production français, sauver les entrepreneurs, sauver les commerçants, les artisans, les indépendants, les micro-entrepreneurs, les auto-entrepreneurs, sauver tout ce qui produit des biens et de la richesse dans notre pays" » rapporte FranceInfo.
Après des mois, voire des années, de recherche d’économies pour assainir les finances publiques, la situation actuelle de crise balaye d’un revers de main toutes les réformes qui avaient été lancées pour quelques milliards. « Maintenant que nous avons décidé un paquet massif de 45 milliards d'euros d'aides pour les salariés et les entreprises, la vraie difficulté qui commence, c'est s'assurer que ça va vraiment à ceux qui en ont besoin » a déclaré le ministre de l’Economie. Pour la suite, on verra bien.
« Nous avons prévu des mesures de chômage massives qui vont coûter aux finances publiques françaises, c'est-à-dire aux Français, environ 8 milliards d'euros sur les deux mois qui viennent » avait en effet estimé le ministre de l’Economie, lors de son interview jeudi 19 mars par France Inter. Bruno Le Maire a présenté une fois de plus cette disposition comme un recours crucial pour éviter des licenciements économiques massifs.
« Interrogé sur le creusement du déficit public, Bruno Le Maire a répondu que la France était en train de "livrer une guerre économique et financière". Dans ce contexte, il n’y a qu’une "seule priorité", selon lui : "Sauver l'appareil de production français, sauver les entrepreneurs, sauver les commerçants, les artisans, les indépendants, les micro-entrepreneurs, les auto-entrepreneurs, sauver tout ce qui produit des biens et de la richesse dans notre pays" » rapporte FranceInfo.
Après des mois, voire des années, de recherche d’économies pour assainir les finances publiques, la situation actuelle de crise balaye d’un revers de main toutes les réformes qui avaient été lancées pour quelques milliards. « Maintenant que nous avons décidé un paquet massif de 45 milliards d'euros d'aides pour les salariés et les entreprises, la vraie difficulté qui commence, c'est s'assurer que ça va vraiment à ceux qui en ont besoin » a déclaré le ministre de l’Economie. Pour la suite, on verra bien.