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Agressifs, menteurs, angoissants, les négociateurs de la police espagnole dans la Casa de Papel ne sont pas au niveau. C’est l’avis que donne un négociateur du RAID interrogé par Le Huffington Post . « “Dans une prise d’otage comme celle de la Fabrique de la monnaie, la priorité c’est de préserver l’intégrité physique des otages”, analyse-t-il. “Dans la série il y a une confrontation systématique entre les négociateurs et le ‘Professeur’. Ce jeu d’échecs permanent se fait au détriment des otages. Or, on sait très bien que si on a des paroles ou des actes de provocation (comme ceux d’Alicia Sierra), cela peut se répercuter directement sur eux.” » commence l’article.
Les provocations, la peur de l’humiliation et le peu d’intérêt pour les otages sont en effet l’aspect le plus abracadabrantesque de la série. Enfonçant la porte de tous les clichés, avec le représentant des services de sécurité qui veut tuer tout le monde, le responsable du groupe d’intervention qui veut absolument intervenir et la négociatrice qui veut être plus intelligente que son interlocuteur, la série n’a pas fait le choix du réalisme. « Le négociateur ne ment jamais et ne promet jamais des choses qu’il ne pourra pas tenir. Je me souviens d’une opération durant laquelle une personne avait pris en otage son ex-compagne et avait tiré sur les policiers. La première chose qu’il m’a demandée durant la négociation c’était de lui assurer qu’il n’irait pas en prison. Je lui ai dit très sincèrement que je ne pouvais pas lui promettre cela. Dire la vérité c’est un gage de confiance » explique le négociateur du RAID.
Signe aussi d’une série qui perd en qualité au fil des saisons, le négociateur du Raid note que du point de vue de la négociation les premières saisons étaient plus crédibles, même si évidemment déjà très exagérées. « Pour Sébastien, Raquel Murillo est la négociatrice “la plus crédible” de la série. Il pointe du doigt son “approche très empathique” et sa recherche de compromis, bien que son rôle reste globalement très romancé. Le négociateur du RAID est en revanche nettement plus critique avec sa remplaçante, Alicia Sierra qui fait preuve de beaucoup d’agressivité en menaçant directement des membres de la famille des braqueurs, “une stratégie contre-productive” » rapporte le site d’infos.
Les provocations, la peur de l’humiliation et le peu d’intérêt pour les otages sont en effet l’aspect le plus abracadabrantesque de la série. Enfonçant la porte de tous les clichés, avec le représentant des services de sécurité qui veut tuer tout le monde, le responsable du groupe d’intervention qui veut absolument intervenir et la négociatrice qui veut être plus intelligente que son interlocuteur, la série n’a pas fait le choix du réalisme. « Le négociateur ne ment jamais et ne promet jamais des choses qu’il ne pourra pas tenir. Je me souviens d’une opération durant laquelle une personne avait pris en otage son ex-compagne et avait tiré sur les policiers. La première chose qu’il m’a demandée durant la négociation c’était de lui assurer qu’il n’irait pas en prison. Je lui ai dit très sincèrement que je ne pouvais pas lui promettre cela. Dire la vérité c’est un gage de confiance » explique le négociateur du RAID.
Signe aussi d’une série qui perd en qualité au fil des saisons, le négociateur du Raid note que du point de vue de la négociation les premières saisons étaient plus crédibles, même si évidemment déjà très exagérées. « Pour Sébastien, Raquel Murillo est la négociatrice “la plus crédible” de la série. Il pointe du doigt son “approche très empathique” et sa recherche de compromis, bien que son rôle reste globalement très romancé. Le négociateur du RAID est en revanche nettement plus critique avec sa remplaçante, Alicia Sierra qui fait preuve de beaucoup d’agressivité en menaçant directement des membres de la famille des braqueurs, “une stratégie contre-productive” » rapporte le site d’infos.