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C’est clairement Carrefour qui est le poussin dans cette alliance hors normes. L’acteur de la grande distribution française vient d’annoncer un partenariat stratégique avec Google. « Il devient le premier partenaire du géant américain dans l'alimentaire et le frais. Google est associé à son compatriote Wal-Mart, premier commerçant mondial, mais pour les produis non-alimentaires et l'épicerie seulement » souligne le quotidien Les Echos . D’ici l’année prochaine, l’idée est de proposer aux consommateurs de faire des courses en utilisant l’Assistant Google. Pour ce qui est des produits non alimentaires, l’alliance devrait être opérationnelle dès la fin de l’année. Pour avancer dans ces services, les deux groupes vont créer un laboratoire d’innovation et d’expérimentation à Paris. Structure qui doit leur permettre aux experts en intelligence artificielle de rendre opérationnel cette technologie pour les demandes des consommateurs.
Le PDG de Carrefour Alexandre Bompard s’est enthousiasmé de cette annonce expliquant que « « Nous serons l'opérateur pour Google qui ne veut pas gérer d'e-commerce. Nous ne voulons pas, nous, sous-traiter notre activité en ligne. » « Signer avec Carrefour est l'occasion pour Google de frapper un grand coup pour installer son assistant intelligent, à l'heure où la concurrence s'intensifie. Amazon vient de lancer Alexa en France. L'enceinte d'Apple - qui intégrera Siri - est attendue la semaine prochaine, tandis qu'Orange fourbit ses armes pour la rentrée avec son assistant Djingo » analyse le journal économique.
Reste que le rapport de force étant ce qu’il est, Carrefour se targue d’un partenariat stratégique mais n’a pas obtenu d’exclusivité. « Nous commençons avec Carrefour, mais tous les commerçants peuvent nous contacter » annonce le patron France de Google. Le groupe américain est de toute façon gagnant sur tous les tableaux comme l’explique Les Echos : « La firme de Mountain View en profite également pour décrocher un client de choix sur ses métiers traditionnels. Les 160.000 collaborateurs de Carrefour dans le monde seront basculés sur les logiciels d'entreprise de Google (Gmail, Calendrier...) et une partie de l'infrastructure informatique du géant de la distribution arrivera... dans le cloud de Google. Avec cet accord, le géant américain engrangera quoi qu'il arrive du chiffre d'affaires ». Un rapport de force qui doit faire tout drôle à Carrefour, plus habitué à négocier ses marges avec les petits producteurs.
Le PDG de Carrefour Alexandre Bompard s’est enthousiasmé de cette annonce expliquant que « « Nous serons l'opérateur pour Google qui ne veut pas gérer d'e-commerce. Nous ne voulons pas, nous, sous-traiter notre activité en ligne. » « Signer avec Carrefour est l'occasion pour Google de frapper un grand coup pour installer son assistant intelligent, à l'heure où la concurrence s'intensifie. Amazon vient de lancer Alexa en France. L'enceinte d'Apple - qui intégrera Siri - est attendue la semaine prochaine, tandis qu'Orange fourbit ses armes pour la rentrée avec son assistant Djingo » analyse le journal économique.
Reste que le rapport de force étant ce qu’il est, Carrefour se targue d’un partenariat stratégique mais n’a pas obtenu d’exclusivité. « Nous commençons avec Carrefour, mais tous les commerçants peuvent nous contacter » annonce le patron France de Google. Le groupe américain est de toute façon gagnant sur tous les tableaux comme l’explique Les Echos : « La firme de Mountain View en profite également pour décrocher un client de choix sur ses métiers traditionnels. Les 160.000 collaborateurs de Carrefour dans le monde seront basculés sur les logiciels d'entreprise de Google (Gmail, Calendrier...) et une partie de l'infrastructure informatique du géant de la distribution arrivera... dans le cloud de Google. Avec cet accord, le géant américain engrangera quoi qu'il arrive du chiffre d'affaires ». Un rapport de force qui doit faire tout drôle à Carrefour, plus habitué à négocier ses marges avec les petits producteurs.