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Le dossier n’est semble-t-il pas vide dans l’affaire Ghosn. Si l’on en croit les articles de presse les mieux informés, la justice japonaise – qui est celle d’une démocratie – s’appuie sur des éléments probants pour garder en détention le président de la l’alliance automobile. Pour autant, tous les regards se tournent désormais vers Nissan qui va devoir commencer à ouvrir son jeu. « Le groupe automobile japonais Nissan réunit lundi 17 décembre son conseil d'administration pour, officiellement, nommer un remplaçant à son président déchu Carlos Ghosn, mais la tâche s'annonce difficile alors que son principal actionnaire, Renault, accentue la pression. Un mois après l'arrestation pour dissimulation de revenus de l'homme fort de l'alliance, depuis mis en examen et toujours en détention, la situation entre les deux alliés s'envenime, loin de l'unité de façade affichée » raconte Challenges .
Alors que Renault essaye officiellement de faire venir Nissan à une assemblée générale commune. « Renault, qui a sauvé naguère Nissan de la faillite, détient 43,4% du constructeur japonais, qui possède de son côté 15% de son partenaire français mais sans droits de vote. Au fil des ans, les rancoeurs se sont accumulées au sein du constructeur japonais face à ce déséquilibre. Mais, si certains de ses responsables avaient pu espérer profiter de l'éviction de M. Ghosn pour revoir les termes de l'alliance, Nissan et son patron exécutif, Hiroto Saikawa, apparaissent aujourd'hui fragilisés, d'autant que le groupe est aussi secoué par un scandale lié à l'inspection de véhicules » lit-on plus loin.
Pour autant si l’on attend beaucoup des prochaines décisions de Nissan, la théorie du complot sur une entreprise de déstabilisation et d’émancipation par la marque japonaise se heurte à un premier mur. L’affaire est loin d’être seulement une affaire Renault et Nissan est aussi concernée. Si les accusations de fraude fiscale et d’abus de bien sociaux étaient confirmés par un jugement, le laisser faire des deux marques sera remis en cause.
Alors que Renault essaye officiellement de faire venir Nissan à une assemblée générale commune. « Renault, qui a sauvé naguère Nissan de la faillite, détient 43,4% du constructeur japonais, qui possède de son côté 15% de son partenaire français mais sans droits de vote. Au fil des ans, les rancoeurs se sont accumulées au sein du constructeur japonais face à ce déséquilibre. Mais, si certains de ses responsables avaient pu espérer profiter de l'éviction de M. Ghosn pour revoir les termes de l'alliance, Nissan et son patron exécutif, Hiroto Saikawa, apparaissent aujourd'hui fragilisés, d'autant que le groupe est aussi secoué par un scandale lié à l'inspection de véhicules » lit-on plus loin.
Pour autant si l’on attend beaucoup des prochaines décisions de Nissan, la théorie du complot sur une entreprise de déstabilisation et d’émancipation par la marque japonaise se heurte à un premier mur. L’affaire est loin d’être seulement une affaire Renault et Nissan est aussi concernée. Si les accusations de fraude fiscale et d’abus de bien sociaux étaient confirmés par un jugement, le laisser faire des deux marques sera remis en cause.