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Avec plus d’un mois de mobilisation contre les retraites, certaines inquiétudes se confirment. Et notamment concernant l’approvisionnement en carburant depuis l’annonce des syndicats de la grève et du blocage des raffineries. Par voie de communiqué, Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire a voulu rassurer. « Depuis le début du mouvement social que connait le pays, la production est ininterrompue dans les raffineries, les stocks dans les dépôts sont à un excellent niveau et l'approvisionnement des stations-service se poursuit normalement. Ce matin, le ministère confirme que toutes les raffineries de France métropolitaine continuent à produire, et que cinq raffineries sur sept connaissent des difficultés temporaires dans leurs expéditions » explique la ministre dans un texte daté du 7 janvier.
Pour que la situation devienne préoccupante, il faudrait encore que le blocage se poursuive pendant des semaines où qu’il se déplace sur les stocks déduit-on de cette déclaration officielle : « S'agissant de l'approvisionnement des stations-service, la logistique pétrolière repose sur un réseau dense d'environ 200 dépôts (alimentés depuis les raffineries par oléoducs, par voie fluviale, maritime ou ferroviaire), qui distribuent par camion-citerne pour les derniers kilomètres jusqu'aux stations-service. Les stocks sont à un excellent niveau, équivalent à plus de 3 mois de consommation de carburant. Ce matin, seuls 3 dépôts sur environ 200 connaissent des difficultés temporaires, tous les autres assurant normalement leurs expéditions. Comme le Premier ministre l'a annoncé, les forces de l'ordre sont mobilisées afin qu'il n'y ait pas de blocages de dépôts. »
Avec une situation rapportée comme normale dans 98% des 11 000 stations-service du pays, le seul risque serait que la médiatisation des blocages occasionne une ruée des consommateurs soucieux d’avoir de l’essence en cas de pénurie. Ce que la ministre sous-entend également en ajoutant : « Aussi, il est rappelé qu'il n'est pas nécessaire d'effectuer un plein si l'on ne compte pas faire un usage immédiat de son véhicule. Les « pleins de précaution » ne sont d'aucune utilité compte tenu du fait que les stocks sont à un bon niveau. Ils peuvent en revanche contribuer à créer des points de tension sur certaines stations-service. »
Pour que la situation devienne préoccupante, il faudrait encore que le blocage se poursuive pendant des semaines où qu’il se déplace sur les stocks déduit-on de cette déclaration officielle : « S'agissant de l'approvisionnement des stations-service, la logistique pétrolière repose sur un réseau dense d'environ 200 dépôts (alimentés depuis les raffineries par oléoducs, par voie fluviale, maritime ou ferroviaire), qui distribuent par camion-citerne pour les derniers kilomètres jusqu'aux stations-service. Les stocks sont à un excellent niveau, équivalent à plus de 3 mois de consommation de carburant. Ce matin, seuls 3 dépôts sur environ 200 connaissent des difficultés temporaires, tous les autres assurant normalement leurs expéditions. Comme le Premier ministre l'a annoncé, les forces de l'ordre sont mobilisées afin qu'il n'y ait pas de blocages de dépôts. »
Avec une situation rapportée comme normale dans 98% des 11 000 stations-service du pays, le seul risque serait que la médiatisation des blocages occasionne une ruée des consommateurs soucieux d’avoir de l’essence en cas de pénurie. Ce que la ministre sous-entend également en ajoutant : « Aussi, il est rappelé qu'il n'est pas nécessaire d'effectuer un plein si l'on ne compte pas faire un usage immédiat de son véhicule. Les « pleins de précaution » ne sont d'aucune utilité compte tenu du fait que les stocks sont à un bon niveau. Ils peuvent en revanche contribuer à créer des points de tension sur certaines stations-service. »