Les discussions parlementaires autour du budget 2015 sont houleuses. La volonté du gouvernement de resserrer la ceinture dans quasiment tous les domaines a attisé le mécontentement de tous les groupes parlementaires. Dans le domaine de l’écologie, de la défense ou de l’emploi, des voix se sont fait entendre pour dénoncer le manque d’ambition du gouvernement.
Si l’on ajoute à cette situation de fronde parlementaire les mauvais résultats du chômage à paraître, l’on comprend mieux que l’exécutif consente à lâcher du lest. La croissance inexistante a ainsi poussé le gouvernement à annoncer qu’il allait revenir sur ses positions dans le domaine des emplois aidés.
Si l’on ajoute à cette situation de fronde parlementaire les mauvais résultats du chômage à paraître, l’on comprend mieux que l’exécutif consente à lâcher du lest. La croissance inexistante a ainsi poussé le gouvernement à annoncer qu’il allait revenir sur ses positions dans le domaine des emplois aidés.
200 millions pour les emplois aidés
C’est la radio RTL qui a dévoilé le revirement du gouvernement. Contrairement à ce qui avait été précédemment annoncé, 50 000 emplois aidés seront financés en 2015 pour un coût estimé de 200 millions d’euros.
Une première mesure avait a été évoquée par le ministre du Travail, François Rebsamen mais ce dernier s’était heurté au refus de ses pairs. Le ministre proposait que l’Etat investisse 1,2 milliard d’euros pour « 195.000 emplois d'avenir, 270.000 contrats aidés "classiques" dans le secteur non marchand et 80.000 contrats aidés du secteur marchand (CIE) supplémentaires, ciblés vers les demandeurs d'emploi de longue durée et les seniors, conformément au "plan seniors" décidé en 2014 » rapporte La Tribune.
La fin de non recevoir de l’Elysée et de Matignon a beaucoup déplu dans les rangs du Parti socialiste. En acceptant finalement de contribuer à la création de 35 000 emplois aidés et 15 000 emplois aidés, l’exécutif espère contenter sa majorité et obtenir son soutien pour les reste des mesures discutées dans le cadre du Budget 2015. Rien n’est moins sûr.
Une première mesure avait a été évoquée par le ministre du Travail, François Rebsamen mais ce dernier s’était heurté au refus de ses pairs. Le ministre proposait que l’Etat investisse 1,2 milliard d’euros pour « 195.000 emplois d'avenir, 270.000 contrats aidés "classiques" dans le secteur non marchand et 80.000 contrats aidés du secteur marchand (CIE) supplémentaires, ciblés vers les demandeurs d'emploi de longue durée et les seniors, conformément au "plan seniors" décidé en 2014 » rapporte La Tribune.
La fin de non recevoir de l’Elysée et de Matignon a beaucoup déplu dans les rangs du Parti socialiste. En acceptant finalement de contribuer à la création de 35 000 emplois aidés et 15 000 emplois aidés, l’exécutif espère contenter sa majorité et obtenir son soutien pour les reste des mesures discutées dans le cadre du Budget 2015. Rien n’est moins sûr.