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Brexit sans accord et sans certitudes. Alors que la date de sortie de l’Union européenne a été repoussée à octobre, le doute plane sur l’avenir des rapports entre le Royaume-Uni et l’UE. Mais d’après la note d’un spécialiste publié par la Deutsche Bank, les constructeurs français vont moins déguster que les autres.
« C'est Gaëtan Toulemonde, analyste spécialiste de l'industrie automobile chez Deutsche Bank, qui a posé le décor macroéconomique. D'après lui, le marché automobile britannique représente 17% du marché européen. L'archipel importe environ 1,8 million de voitures et en exporte 700.000. Le rétablissement des barrières douanières sans accord, le fameux No Deal, pourrait représenter quelques 5 milliards d'euros de taxes... Soit autant d'argent à répercuter dans les prix, ce qui risque de lourdement impacter le marché britannique.
Gaëtan Toulemonde rappelle que l'élasticité prix généralement retenue dans le secteur est de 1 pour 1, autrement dit, une hausse de 10% des prix fait baisser de 10% la demande » souligne La Tribune.fr.
Le site d’actualité économique montre ainsi que l’industrie automobile craint qu’une taxe de 10% s’applique aux produits fabriqués en dehors du Royaume-Uni. Avec des importations automobiles qui représentent 30 milliards d’euros, l’enjeu est énorme. Mais selon la note de Gaëtan Toulemonde publiée par la société allemande, les constructeurs français vont limiter les dégâts par rapports à la concurrence. « Renault pourrait être impacté à hauteur de 100 à 200 millions d'euros par le Brexit, et environ le double pour PSA. D'après l'analyste, Jaguar-Land Rover, propriété du groupe indien Tata pourrait perdre environ 800 millions d'euros, soit un impact significatif au regard de son chiffre d'affaires (moins de 30 milliards, contre plus de 70 milliards pour PSA). Toujours selon cette même note, Nissan se verrait affecter à hauteur de 7% de son résultat d'exploitation. Le constructeur automobile japonais construit l'essentiel de sa production en Angleterre, et est donc très fortement exposé aux questions de barrières douanières » rapporte Le Tribune.
« C'est Gaëtan Toulemonde, analyste spécialiste de l'industrie automobile chez Deutsche Bank, qui a posé le décor macroéconomique. D'après lui, le marché automobile britannique représente 17% du marché européen. L'archipel importe environ 1,8 million de voitures et en exporte 700.000. Le rétablissement des barrières douanières sans accord, le fameux No Deal, pourrait représenter quelques 5 milliards d'euros de taxes... Soit autant d'argent à répercuter dans les prix, ce qui risque de lourdement impacter le marché britannique.
Gaëtan Toulemonde rappelle que l'élasticité prix généralement retenue dans le secteur est de 1 pour 1, autrement dit, une hausse de 10% des prix fait baisser de 10% la demande » souligne La Tribune.fr.
Le site d’actualité économique montre ainsi que l’industrie automobile craint qu’une taxe de 10% s’applique aux produits fabriqués en dehors du Royaume-Uni. Avec des importations automobiles qui représentent 30 milliards d’euros, l’enjeu est énorme. Mais selon la note de Gaëtan Toulemonde publiée par la société allemande, les constructeurs français vont limiter les dégâts par rapports à la concurrence. « Renault pourrait être impacté à hauteur de 100 à 200 millions d'euros par le Brexit, et environ le double pour PSA. D'après l'analyste, Jaguar-Land Rover, propriété du groupe indien Tata pourrait perdre environ 800 millions d'euros, soit un impact significatif au regard de son chiffre d'affaires (moins de 30 milliards, contre plus de 70 milliards pour PSA). Toujours selon cette même note, Nissan se verrait affecter à hauteur de 7% de son résultat d'exploitation. Le constructeur automobile japonais construit l'essentiel de sa production en Angleterre, et est donc très fortement exposé aux questions de barrières douanières » rapporte Le Tribune.