Bourse : le CAC40 en recul de plusieurs points sur la semaine



Vendredi 4 Octobre 2024


Tensions géopolitiques, industrie automobile, cette semaine a été particulièrement tendue pour le CAC 40, qui a reculé de plusieurs points, en particulier jeudi 3 octobre 2024.



Un recul de 3,51 points en une semaine

La Bourse de Paris traverse une semaine agitée. Le CAC 40 est en recul, perdant 3,51 % sur la semaine. Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient inquiètent les investisseurs, pesant lourdement sur la dynamique des marchés. Depuis l'escalade militaire entre Israël, l'Iran et le Hezbollah, les marchés financiers sont en effet marqués par une forte volatilité.  Les craintes se portent notamment sur la réponse militaire d'Israël après les tirs de missiles iraniens.  


Cette situation a d'ailleurs fait grimper les prix du pétrole de 5 % jeudi 3 octobre 2024, après que Joe Biden ait mentionné des discussions sur des frappes possibles contre des infrastructures pétrolières iraniennes. Cette hausse a directement profité à des entreprises comme TotalEnergies, qui a vu son action gagner 1,24 % pour atteindre 62,29 euros. Parallèlement, les investisseurs attendent avec impatience le rapport sur l'emploi américain. Celui-ci en effet sert d'indicateur pour évaluer les futures décisions de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur les taux d'intérêt, des décisions qui auront un impact déterminant sur l'économie mondiale.  

Le secteur automobile à la peine

Le secteur automobile européen, et plus particulièrement Stellantis, traverse une période difficile. L’action du constructeur est en baisse constante, faisant craindre pour sa stabilité sur le marché. L'Union européenne, ce vendredi 4 octobre 202', devrait voter la surtaxe des voitures électriques chinoises pour protéger les constructeurs locaux. Toutefois, cette décision suscite des inquiétudes. Les acteurs du secteur s’interrogent en effet sur l’efficacité de cette stratégie, qui pourrait provoquer des tensions commerciales avec la Chine. Ces taxes pourraient également rendre les véhicules moins accessibles pour les consommateurs européens, ce qui serait un nouveau coup dur pour une filière automobile déjà en difficulté.

   
En Allemagne, l’introduction en Bourse de Springer Nature a apporté un certain répit dans un contexte globalement tendu. Les actions de l’éditeur ont ouvert à 24 euros, soit 6,7 % de plus que le prix de départ, surpassant l’indice DAX, qui est resté stable. Springer Nature a même vu son action atteindre un sommet à 24,66 euros. Cette introduction est la première en Allemagne depuis six mois, et elle redonne espoir aux investisseurs, malgré les préoccupations économiques. Les marchés espèrent que cette réussite pourrait servir de catalyseur pour d'autres sociétés cherchant à s'introduire en Bourse malgré la morosité actuelle.  

Axelle Ker