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2020 pour sortir la tête de l’eau. Boeing a de nouveau repoussé l’échéance de relance du 737MAC en annonçant que la reprise des vols ne pourrait pas avoir lieu avant le milieu de l’année. Une annonce qui, comme les précédentes, pourrait bien être amendée par la suite. Certainement lassée par les secousses et la mauvaise publicité qui hantent la compagnie depuis des mois et les accidents, Boeing cherche à reprendre la main avec le 777MAX.
« Pour Boeing, l’enjeu autour de la réussite de ce qui sera le plus gros biréacteur du monde est colossal. Le géant américain est englué dans la crise du 737 MAX depuis dix mois maintenant. Diminution historique de son niveau de livraisons en 2019 (380 appareils, contre 806 en 2018), chute prévisible de son chiffre d’affaires, recherche de prêt financiers pour une dizaine de milliards de dollars, crise de confiance auprès des acteurs du secteur mais aussi des passagers… Il est peu dire que le nouveau directeur général, David Calhoun, doit redorer l’image de ce groupe industriel iconique » analyse avec justesse L’Usine Nouvelle.
Les conséquences des mésaventures du 737MAX sont encore difficiles à évaluer. Pour beaucoup d’observateurs, il est improbable que Boeing se remette des effets de cette mauvaise publicité dans le domaine des moyens courriers qui était déjà dominé par l’iconique concurrent Airbus. « Lancé lors du salon aéronautique de Dubaï en 2013, le 777X doit permettre à Boeing de proposer un nouvel avion dans le segment cette fois des gros porteurs, en concurrence directe avec l’Airbus A350, en particulier l’A350-1000. Pour rappel, le 777X est une modernisation poussée du 777, programme lancé en 1995 et qui a justement contribué au gré de ses différentes versions – 777-200, 777-200LR, 777-300ER… – à faire de Boeing un champion des long-courriers » appuie le site spécialisé. Mais la partie est loin d’être gagnée alors que le secteur des vols commerciaux confirme que la tendance est plutôt au courts et moyens courriers.
« Pour Boeing, l’enjeu autour de la réussite de ce qui sera le plus gros biréacteur du monde est colossal. Le géant américain est englué dans la crise du 737 MAX depuis dix mois maintenant. Diminution historique de son niveau de livraisons en 2019 (380 appareils, contre 806 en 2018), chute prévisible de son chiffre d’affaires, recherche de prêt financiers pour une dizaine de milliards de dollars, crise de confiance auprès des acteurs du secteur mais aussi des passagers… Il est peu dire que le nouveau directeur général, David Calhoun, doit redorer l’image de ce groupe industriel iconique » analyse avec justesse L’Usine Nouvelle.
Les conséquences des mésaventures du 737MAX sont encore difficiles à évaluer. Pour beaucoup d’observateurs, il est improbable que Boeing se remette des effets de cette mauvaise publicité dans le domaine des moyens courriers qui était déjà dominé par l’iconique concurrent Airbus. « Lancé lors du salon aéronautique de Dubaï en 2013, le 777X doit permettre à Boeing de proposer un nouvel avion dans le segment cette fois des gros porteurs, en concurrence directe avec l’Airbus A350, en particulier l’A350-1000. Pour rappel, le 777X est une modernisation poussée du 777, programme lancé en 1995 et qui a justement contribué au gré de ses différentes versions – 777-200, 777-200LR, 777-300ER… – à faire de Boeing un champion des long-courriers » appuie le site spécialisé. Mais la partie est loin d’être gagnée alors que le secteur des vols commerciaux confirme que la tendance est plutôt au courts et moyens courriers.