Source : Pixabay, image libre de droits
La dernière édition du rapport de l'OCDE intitulé Comment va la vie ? révèle que si certains aspects du bien-être se sont améliorés depuis 2005, de trop nombreuses personnes sont privées des retombées positives de la croissance modeste qu'enregistrent de nombreux pays de l'OCDE.
Les salaires annuels moyens affichent une augmentation cumulée de 7 % dans les pays de l'OCDE depuis 2005, un pourcentage qui ne représente toutefois environ que la moitié du taux de croissance observé au cours de la décennie qui a précédé 2005. Si l'espérance de vie moyenne a pour sa part gagné près de deux ans ces dix dernières années et si, dans la plupart des pays de l'OCDE, les individus sont aujourd'hui plus nombreux qu'en 2005 à avoir un emploi, d'autres indicateurs sont au rouge.
La précarité de l'emploi a augmenté d'un tiers depuis 2007, première année où elle a été mesurée. Le chômage de longue durée reste à un niveau supérieur à celui de 2005, alors que la satisfaction moyenne à l'égard de la vie accuse un léger repli. Le taux de participation électorale a diminué, et la proportion de personnes qui estiment être soutenues par leurs amis et leur famille a chuté de 3 points de pourcentage.
Le rapport mesure diverses dimensions du bien-être telles que le revenu, l'état de santé, l'éducation ou la satisfaction à l'égard de la vie, et révèle l'existence de poches d'inégalités faibles et élevées dans l'ensemble des pays de l'OCDE. Il décrit en détail l'ampleur de ces inégalités à l'échelle de la population, ainsi qu'entre les différents groupes au sein de la société - jeunes et personnes âgées, hommes et femmes, personnes hautement qualifiées et individus ayant quitté le système scolaire avec peu de qualifications. Les données mettent également en évidence les liens entre certains résultats, entre la santé et l'éducation, par exemple, ou entre le statut au regard de l'emploi et la possibilité de faire entendre sa voix dans le débat public.
« Le Rapport Comment va la vie ? apporte à son tour de nouvelles preuves que les séquelles de la crise n'ont pas encore cicatrisé. De nombreux citoyens estiment que les bienfaits de l'ouverture et de la mondialisation ne les atteignent pas et que leur gouvernement ne répond pas à leurs besoins », a déclaré le Secrétaire général de l'OCDE, M. Angel Gurría. « Pour les responsables politiques, il est urgent de trouver les moyens de nouer un dialogue plus fructueux avec tous les citoyens, de s'employer à améliorer leur bien-être et de travailler à regagner leur confiance. Il nous faut s'assurer que la croissance et le développement soient vraiment inclusifs pour mener à des vies meilleures, et que personne ne soit laissé sur le bord de la route ».
Les salaires annuels moyens affichent une augmentation cumulée de 7 % dans les pays de l'OCDE depuis 2005, un pourcentage qui ne représente toutefois environ que la moitié du taux de croissance observé au cours de la décennie qui a précédé 2005. Si l'espérance de vie moyenne a pour sa part gagné près de deux ans ces dix dernières années et si, dans la plupart des pays de l'OCDE, les individus sont aujourd'hui plus nombreux qu'en 2005 à avoir un emploi, d'autres indicateurs sont au rouge.
La précarité de l'emploi a augmenté d'un tiers depuis 2007, première année où elle a été mesurée. Le chômage de longue durée reste à un niveau supérieur à celui de 2005, alors que la satisfaction moyenne à l'égard de la vie accuse un léger repli. Le taux de participation électorale a diminué, et la proportion de personnes qui estiment être soutenues par leurs amis et leur famille a chuté de 3 points de pourcentage.
Le rapport mesure diverses dimensions du bien-être telles que le revenu, l'état de santé, l'éducation ou la satisfaction à l'égard de la vie, et révèle l'existence de poches d'inégalités faibles et élevées dans l'ensemble des pays de l'OCDE. Il décrit en détail l'ampleur de ces inégalités à l'échelle de la population, ainsi qu'entre les différents groupes au sein de la société - jeunes et personnes âgées, hommes et femmes, personnes hautement qualifiées et individus ayant quitté le système scolaire avec peu de qualifications. Les données mettent également en évidence les liens entre certains résultats, entre la santé et l'éducation, par exemple, ou entre le statut au regard de l'emploi et la possibilité de faire entendre sa voix dans le débat public.
« Le Rapport Comment va la vie ? apporte à son tour de nouvelles preuves que les séquelles de la crise n'ont pas encore cicatrisé. De nombreux citoyens estiment que les bienfaits de l'ouverture et de la mondialisation ne les atteignent pas et que leur gouvernement ne répond pas à leurs besoins », a déclaré le Secrétaire général de l'OCDE, M. Angel Gurría. « Pour les responsables politiques, il est urgent de trouver les moyens de nouer un dialogue plus fructueux avec tous les citoyens, de s'employer à améliorer leur bien-être et de travailler à regagner leur confiance. Il nous faut s'assurer que la croissance et le développement soient vraiment inclusifs pour mener à des vies meilleures, et que personne ne soit laissé sur le bord de la route ».