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L’exécutif et la majorité présidentielle continuent à triompher. En 2019, le taux de chômage a baissé de 0,7 point pour atteindre 8,1% soit 2,4 millions de personnes. Un chiffre tout à fait légitime puisqu’il est établi en prenant en compte les critères du Bureau international du travail (BIT). Mais s’il faut évidemment se réjouir qu’au dernier trimestre 2019, la France compte 85 000 chômeurs en moins, il faut surtout noter une évolution drastique du monde du travail. « Mais ces bons chiffres s’expliquent avant tout par une croissance française plus riche en emploi en raison d’un ralentissement des gains de productivité. Dans le même temps, les départs en retraite progressifs des baby boomers encouragent mécaniquement les embauches pour remplacer au moins une partie d'entre eux » note BFMTV .
Dans un article complet à ce sujet, la chaine d’info note également la progression du halo du chômage avec 59 000 personnes supplémentaires en 2019 : « Au total 1,7 million de personnes sont classées par l'Insee dans cette catégorie. Soit 4% de la population des 15-64 ans, son plus haut niveau depuis 2003. Au sens du BIT, le halo du chômage regroupe les personnes qui souhaitent travailler mais qui sont "classées" comme inactives, soit parce qu’elles ne sont pas disponibles pour travailler dans les deux semaines (longue maladie, formation...), soit parce qu’elles ne recherchent pas activement un emploi, soit les deux. Il peut s’agir par exemple d’un parent désireux d’avoir un emploi mais, ne trouvant pas de solution pour faire garder ses enfants, est contraint de s’en priver, ou encore des personnes découragées dans leur recherche d’emploi ».
Bien que ces derniers ne sont pas traditionnellement inclus dans les taux de chômage, ils sont une donnée essentielle pour évaluer l’activité française. D’autant que les modes de travail s’éloignent de plus en plus du salariat et qu’une personne qui ne travaillerait qu’une heure par semaine n’est pas considéré comme chômeur. Or les inactifs et précaires sont en hausse constante depuis une décennie.
Dans un article complet à ce sujet, la chaine d’info note également la progression du halo du chômage avec 59 000 personnes supplémentaires en 2019 : « Au total 1,7 million de personnes sont classées par l'Insee dans cette catégorie. Soit 4% de la population des 15-64 ans, son plus haut niveau depuis 2003. Au sens du BIT, le halo du chômage regroupe les personnes qui souhaitent travailler mais qui sont "classées" comme inactives, soit parce qu’elles ne sont pas disponibles pour travailler dans les deux semaines (longue maladie, formation...), soit parce qu’elles ne recherchent pas activement un emploi, soit les deux. Il peut s’agir par exemple d’un parent désireux d’avoir un emploi mais, ne trouvant pas de solution pour faire garder ses enfants, est contraint de s’en priver, ou encore des personnes découragées dans leur recherche d’emploi ».
Bien que ces derniers ne sont pas traditionnellement inclus dans les taux de chômage, ils sont une donnée essentielle pour évaluer l’activité française. D’autant que les modes de travail s’éloignent de plus en plus du salariat et qu’une personne qui ne travaillerait qu’une heure par semaine n’est pas considéré comme chômeur. Or les inactifs et précaires sont en hausse constante depuis une décennie.