Jusqu'à 538 millions d'euros annuels supplémentaires pour Ryanair
Les compagnies aériennes low-cost ont transformé la gestion des bagages cabine en une source de revenus considérable. Selon les estimations de France Info publiées le 11 septembre 2024, des entreprises comme Ryanair, EasyJet ou Transavia font payer à leurs passagers un supplément compris entre 7 et 24 euros pour pouvoir emporter un bagage en cabine. Cette pratique, désormais commune, permet de générer des recettes dépassant les 538 millions d’euros par an pour Ryanair et 226 millions d’euros pour EasyJet. Transavia, qui a mis en place cette politique de facturation au printemps 2024, projette de récolter 169 millions d’euros en un an.
Des estimations de France Info confirment que les bagages cabine, autrefois gratuits, sont devenus une source de revenus non négligeable pour les compagnies aériennes low-cost, d'autant plus que ces dernières n'ont engagé aucun frais pour la mise en place de cette politique
Des estimations de France Info confirment que les bagages cabine, autrefois gratuits, sont devenus une source de revenus non négligeable pour les compagnies aériennes low-cost, d'autant plus que ces dernières n'ont engagé aucun frais pour la mise en place de cette politique
Agrandir et optimiser leur flotte
Les recettes issues des bagages cabine ne cessent de croître, et les compagnies aériennes misent sur ces derniers pour équiper et agrandir leur flotte. À titre d’exemple, comme le souligne France Info, les revenus annuels de Ryanair provenant des bagages cabine permettraient de financer l’équivalent de quatre Boeing 737 MAX neufs supplémentaires chaque année. Une rentabilité qui est renforcée par le fait que ces revenus ne nécessitent pas d’investissement supplémentaire pour les compagnies, puisque ce sont les passagers eux-mêmes qui placent leurs valises dans les compartiments à bord.
D’autre part, les innovations technologiques, comme celles de l’équipementier français Safran, qui propose des coffres à bagages plus grands sur les avions, permettent d’augmenter encore ces revenus annexes. Ces nouveaux coffres, en effet, sont capables de passer de 104 à 166 valises sur un Airbus A320neo, offrant ainsi aux compagnies la possibilité de facturer encore plus de bagages par vol.
D’autre part, les innovations technologiques, comme celles de l’équipementier français Safran, qui propose des coffres à bagages plus grands sur les avions, permettent d’augmenter encore ces revenus annexes. Ces nouveaux coffres, en effet, sont capables de passer de 104 à 166 valises sur un Airbus A320neo, offrant ainsi aux compagnies la possibilité de facturer encore plus de bagages par vol.