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Il aurait été étonnant que le groupe Bolloré accepte sans broncher le camouflet infligé par la ville de Paris. Le groupe du milliardaire breton vient de faire savoir qu’il réclamait un solde tout compte de 235 millions d’euros à la municipalité. « Cette note comprend plusieurs parties. D'abord, Bolloré estime avoir droit à 175 millions d'euros à cause du déficit du service entre son lancement en 2011 et son arrêt en juillet. Selon lui, ces pertes s'élèvent même à 235 millions. Il ne demande que 175 millions car il s'était engagé à prendre à sa charge jusqu'à 60 millions de déficit. Par ailleurs, le prestataire chiffre à 43 millions d'euros le coût de la résiliation du contrat. Cette estimation comprend notamment la rupture anticipée des contrats avec ses sous-traitants. Enfin, Bolloré estime à près de 17 millions la valeur nette comptable des bornes de recharge électrique qu'il doit rendre aux collectivités locales » nous apprend Le Figaro.
Si la somme est importante, il faut bien avoir en tête le sens des affaires du groupe Bolloré qui en lançant les hostilités cherche à déclencher des négociations. D’autant que le Syndicat Autolib Velib Métropole (SAVM) a été moins fin d’un point de vue business en expliquant dès l’annonce de la rupture du contrat que cette décision aurait un coût. « Évidemment, le SAVM juge ses demandes exagérées et les contestera point par point. En juin, sa présidente, Catherine Baratti-Elbaz, avait estimé que la résiliation de contrat ne coûterait que quelques dizaines de millions d'euros. Il est difficile de trouver un terrain d'entente avec un tel écart. Il semble donc acquis que Bolloré saisira très vite la justice pour tenter de faire valoir ses droits » conclue Le Figaro. Un recours à la justice pouvant évidemment être aussi un levier pour faire accepter au SAVM une somme plus importante.
Si la somme est importante, il faut bien avoir en tête le sens des affaires du groupe Bolloré qui en lançant les hostilités cherche à déclencher des négociations. D’autant que le Syndicat Autolib Velib Métropole (SAVM) a été moins fin d’un point de vue business en expliquant dès l’annonce de la rupture du contrat que cette décision aurait un coût. « Évidemment, le SAVM juge ses demandes exagérées et les contestera point par point. En juin, sa présidente, Catherine Baratti-Elbaz, avait estimé que la résiliation de contrat ne coûterait que quelques dizaines de millions d'euros. Il est difficile de trouver un terrain d'entente avec un tel écart. Il semble donc acquis que Bolloré saisira très vite la justice pour tenter de faire valoir ses droits » conclue Le Figaro. Un recours à la justice pouvant évidemment être aussi un levier pour faire accepter au SAVM une somme plus importante.