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Depuis 2019 il s’en est passé des choses dans le secteur aérien. Alors que l’édition 2021 du Salon du Bourget a été annulée à cause du Covid, le retour de l’événement international du 19 au 25 juin va être suivi de près. Il va être l’occasion de faire le point sur un secteur largement secoué par la pandémie, les enjeux climatiques et les crises énergétiques. Sans pour autant que le transport aérien ne soit en situation de crise. Car à en croire Airbus, des records de commandes devraient être battus.
« A la fin du premier semestre, le nombre d’avions commandés, ferme ou à venir, devrait s’établir à plus de 2 000 exemplaires, dont plus de la moitié attendue au seul salon du Bourget. Un chiffre qui donne le tournis au point que certains spécialistes commencent à redouter la formation d’une bulle. Au Bourget, Turkish Airlines pourrait même annoncer la commande la plus importante de l’histoire de l’aviation civile, soit 600 avions : 400 moyen-courriers Airbus A320 ou Boeing 737 MAX et 200 long-courriers Airbus A350 ou Boeing 787 ou 777. La compagnie indienne Indigo devrait aussi animer le marché avec un achat attendu de 500 moyen-courriers de la famille A320 et de 25 long-courriers Airbus A350. Une commande géante qui fait suite à celle annoncée voici quelques mois par la compagnie Air India (470 appareils au total, répartis presque équitablement entre les deux avionneurs) », explique Le Monde.
La relance industrielle qui s’annonce devra aussi être suivie avec attention pour éviter un pic d’activité suivi d’un reflux tandis que les deux constructeurs anticipent des délais longs. Et ce malgré l’impatience des compagnies qui veulent également se relancer après des années 2020 et 2021 particulièrement difficiles.
Concernant les enjeux climatiques, le secteur met le paquet sur l’innovation. « L’Association internationale du transport aérien, qui regroupe 300 compagnies représentant 83 % du trafic aérien mondial, s’est engagée à éliminer les émissions nettes de CO2 d’ici à 2050. Cela passe notamment par l’incorporation de carburants d’origine non fossile, les fameux sustainable aviation fuel (SAF), dans les réservoirs des avions. Ils permettront 65 % des réductions nécessaires pour atteindre cet objectif. Mais ce carburant est cher, six à sept fois plus que le kérosène et aujourd’hui quasiment introuvable », poursuit le quotidien.
« A la fin du premier semestre, le nombre d’avions commandés, ferme ou à venir, devrait s’établir à plus de 2 000 exemplaires, dont plus de la moitié attendue au seul salon du Bourget. Un chiffre qui donne le tournis au point que certains spécialistes commencent à redouter la formation d’une bulle. Au Bourget, Turkish Airlines pourrait même annoncer la commande la plus importante de l’histoire de l’aviation civile, soit 600 avions : 400 moyen-courriers Airbus A320 ou Boeing 737 MAX et 200 long-courriers Airbus A350 ou Boeing 787 ou 777. La compagnie indienne Indigo devrait aussi animer le marché avec un achat attendu de 500 moyen-courriers de la famille A320 et de 25 long-courriers Airbus A350. Une commande géante qui fait suite à celle annoncée voici quelques mois par la compagnie Air India (470 appareils au total, répartis presque équitablement entre les deux avionneurs) », explique Le Monde.
La relance industrielle qui s’annonce devra aussi être suivie avec attention pour éviter un pic d’activité suivi d’un reflux tandis que les deux constructeurs anticipent des délais longs. Et ce malgré l’impatience des compagnies qui veulent également se relancer après des années 2020 et 2021 particulièrement difficiles.
Concernant les enjeux climatiques, le secteur met le paquet sur l’innovation. « L’Association internationale du transport aérien, qui regroupe 300 compagnies représentant 83 % du trafic aérien mondial, s’est engagée à éliminer les émissions nettes de CO2 d’ici à 2050. Cela passe notamment par l’incorporation de carburants d’origine non fossile, les fameux sustainable aviation fuel (SAF), dans les réservoirs des avions. Ils permettront 65 % des réductions nécessaires pour atteindre cet objectif. Mais ce carburant est cher, six à sept fois plus que le kérosène et aujourd’hui quasiment introuvable », poursuit le quotidien.