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Dans le discours, Boeing s’est montré très humble. Le constructeur américain n’a pas cherché à minimiser sa responsabilité dans les incidents de Lion Air et Ethiopian Airlines. Ces deux crashs de 737 MAX qui ont causé 346 morts. Le groupe a assuré qu’il faisait tout pour « gagner et regagner la confiance du public », selon les mots du PDG Dennis Muilenburg, en misant tout sur la sécurité. « Puis dans un troisième temps mardi, l'avionneur a surpris tout le monde en annonçant une commande géante de 200 737 MAX, la première depuis la décision des autorités de régulation de clouer l'appareil au sol en mars dernier, après le crash d'Ethiopian Airlines. (…) Cette lettre d'intention signée avec le groupe IAG (British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus et Level) n'est pas une commande ferme, mais elle constitue un signe de confiance majeure de la part d'un géant du transport aérien. Elle souligne également la volonté de Boeing de surmonter la crise et de revenir dès que possible dans la course face à Airbus » écrit Challenges.
La stratégie est rondement menée. En évitant d’être dans une position défensive, Boeing laisse parler les chiffres et cette grosse commande pour montrer que la tempête est passée. Une situation qui est d’autant moins anodine qu’avec ce contrat, Boeing se paye même le luxe grignoter des parts de marché à Airbus, notamment au Royaume-Uni. Un succès symbolique, qui ne doit rien au hasard : « IAG a probablement profité d'un tarif très attractif, souligne le même expert, compte tenu de la crise du MAX et alors que les avionneurs offrent une remise proportionnellement à la commande. Au prix catalogue, elle est évaluée à 24 milliards de dollars », analyse Challenges. Il ne reste désormais plus qu’à attendre la décision des organisation de régulation pour que l’appareil soit de nouveau autorisé à décoller.
La stratégie est rondement menée. En évitant d’être dans une position défensive, Boeing laisse parler les chiffres et cette grosse commande pour montrer que la tempête est passée. Une situation qui est d’autant moins anodine qu’avec ce contrat, Boeing se paye même le luxe grignoter des parts de marché à Airbus, notamment au Royaume-Uni. Un succès symbolique, qui ne doit rien au hasard : « IAG a probablement profité d'un tarif très attractif, souligne le même expert, compte tenu de la crise du MAX et alors que les avionneurs offrent une remise proportionnellement à la commande. Au prix catalogue, elle est évaluée à 24 milliards de dollars », analyse Challenges. Il ne reste désormais plus qu’à attendre la décision des organisation de régulation pour que l’appareil soit de nouveau autorisé à décoller.