Atos au coeur d'une dilution massive de capital
Le 10 décembre 2024 est une date clé pour Atos avec la finalisation d’une augmentation de capital colossale. Ce processus a vu le nombre d’actions en circulation exploser, passant de 112 millions à plus de 63 milliards. Cette opération s’inscrivait dans une logique de renflouement financier et de diversification stratégique. Cependant, elle a également conduit à une dilution massive pour les actionnaires existants, dont la valeur des parts a été drastiquement réduite.
Selon les données disponibles, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a signalé que près de 96 % du capital d’Atos avait été vendu à découvert. Parmi les principaux acteurs, Davidson Kempner European Partners LLP a déclaré une position représentant 89,17 % du capital, un chiffre inédit. Cette pratique, appelée « naked short selling » (vente à découvert nue), implique la vente de titres synthétiques, créant un déséquilibre entre le nombre réel d’actions en circulation et celui des transactions. Ce phénomène a suscité des interrogations quant à la transparence et à la régulation du marché.
Selon les données disponibles, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a signalé que près de 96 % du capital d’Atos avait été vendu à découvert. Parmi les principaux acteurs, Davidson Kempner European Partners LLP a déclaré une position représentant 89,17 % du capital, un chiffre inédit. Cette pratique, appelée « naked short selling » (vente à découvert nue), implique la vente de titres synthétiques, créant un déséquilibre entre le nombre réel d’actions en circulation et celui des transactions. Ce phénomène a suscité des interrogations quant à la transparence et à la régulation du marché.
Atos au cœur des turbulences
Depuis sa création, Atos a été un acteur stratégique de l’économie numérique, avec un fort soutien des gouvernements européens. Ses investissements dans la cybersécurité et l’intelligence artificielle ont souvent été motivés par des priorités nationales. Toutefois, cette dépendance aux subventions publiques et aux partenariats institutionnels a également exposé le groupe à des pressions politiques, parfois au détriment de sa flexibilité commerciale.
Cette situation s’explique également par des tensions liées aux politiques internes. Le groupe a souvent été influencé par des décisions politiques nationales et européennes, notamment dans les domaines de la cybersécurité et des technologies stratégiques. Ces choix ont parfois conduit à des investissements coûteux et risqués, pesant lourdement sur sa santé financière. L’effondrement de son cours boursier, en recul de 98 %, illustre l’ampleur de la crise.
Cette situation s’explique également par des tensions liées aux politiques internes. Le groupe a souvent été influencé par des décisions politiques nationales et européennes, notamment dans les domaines de la cybersécurité et des technologies stratégiques. Ces choix ont parfois conduit à des investissements coûteux et risqués, pesant lourdement sur sa santé financière. L’effondrement de son cours boursier, en recul de 98 %, illustre l’ampleur de la crise.