Mission impossible pour les communicants du groupe Areva. Avec des résultats négatifs pour la cinquième année consécutive, le groupe nucléaire français a essayé de donner une lecture optimiste du bilan 2015. Avec une perte nette de deux milliards d’euros en 2015, Areva doit se montrer convaincant pour donner des airs de victoire à ces chiffres.
Pourtant, le groupe est resté ferme en affirmant que des « progrès significatifs » avaient été enregistrés dans le contentieux qui l’oppose au groupe finlandais TVO dans le projet de construction d’un EPR. Par communiqué Areva affirme que « si cet accord se concrétise, le contrat OL3 sera transféré d'Areva NP vers Areva SA dans le cadre de la restructuration de la filière nucléaire française. »
Pourtant, le groupe est resté ferme en affirmant que des « progrès significatifs » avaient été enregistrés dans le contentieux qui l’oppose au groupe finlandais TVO dans le projet de construction d’un EPR. Par communiqué Areva affirme que « si cet accord se concrétise, le contrat OL3 sera transféré d'Areva NP vers Areva SA dans le cadre de la restructuration de la filière nucléaire française. »
Perte supérieure aux prévisions
« Même si elle est réduite par rapport à 2014 (-4,8 milliards d'euros), la perte nette est plus importante que celle anticipée par le consensus d'analystes interrogés par Bloomberg » commente L’Expansion sur son site. Cité dans l’article, le directeur général du groupe affirme que « cette perte de 2 milliards d'euros est due pour moitié à un complément de provisions sur OL3 et pour moitié aux provisions pour restructurations et aux pertes de valeurs liées aux conditions de marché. »
En termes d’effet d’annonce, le report de vingt-quatre heures de la publication des comptes pour s’assurer du soutien des banques a eu un effet désastreux. Donnant l’image d’un groupe aux abois, obligé de gagner quelques heures pour arrondir les angles.
« Le chiffre d'affaires, duquel est soustraite l'activité Areva NP, a en revanche progressé de 6,2% à 4,2 milliards d'euros, tout comme les indicateurs de performance opérationnelle. L'excédent brut d'exploitation s'est ainsi élevé à 685 millions d'euros, contre 471 millions d'euros en 2014 » des chiffres en demi teintes qui sont au final anecdotiques tant que des garanties concrètes de sauvetage d’Areva n’auront pas été mises en lumière.
En termes d’effet d’annonce, le report de vingt-quatre heures de la publication des comptes pour s’assurer du soutien des banques a eu un effet désastreux. Donnant l’image d’un groupe aux abois, obligé de gagner quelques heures pour arrondir les angles.
« Le chiffre d'affaires, duquel est soustraite l'activité Areva NP, a en revanche progressé de 6,2% à 4,2 milliards d'euros, tout comme les indicateurs de performance opérationnelle. L'excédent brut d'exploitation s'est ainsi élevé à 685 millions d'euros, contre 471 millions d'euros en 2014 » des chiffres en demi teintes qui sont au final anecdotiques tant que des garanties concrètes de sauvetage d’Areva n’auront pas été mises en lumière.