Creative Commons - Pixabay
A regarder les résultats insolents d’Amazon en France annoncés il y a quelques mois, on s’interrogeait sur le peu d’effets des critiques du groupe américain. Alors que les libraires et commerçants fermés ont vivement critiqué l’entreprise, celle-ci annonçait une progression de 7% en France et de nouveaux investissements. Mais à en croire le cabinet Kantar, il y a bien eu un effet négatif des critiques et celui-ci se vérifie en regardant du côté du secteur du e-commerce dans son ensemble. « Contrairement à la fédération de l’e-commerce (Fevad) qui inclut dans le marché de l’e-commerce toute l’activité des services, comme le voyage, le transport ou l’hôtellerie, Kantar comptabilise ainsi « tous les biens physiques achetés sur Internet » depuis la France.La part de marché d’Amazon ressort donc à 19 %, alors qu’elle était de 22 % un an plus tôt. Cette variation baissière, de trois points environ de pourcentage, est de même ordre « en incluant les sites web des GSA » (les grandes surfaces alimentaires), de 19 % en 2019 à 16 % en 2020, selon Kantar, qui précise que ces données sont issues d’un panel et « ont donc une valeur de probabilité » » rapporte 20 Minutes.
En progressant moins vite que les autres, et que la moyenne du secteur, le géant américain ne se retrouve pas pour autant menacé par des concurrents en particulier. Mais d’après le cabinet, la tendance est moins favorable que ce que l’on pouvait penser : « Le panéliste avance deux grandes explications à ce recul (relatif) : d’une part, « l’augmentation du nombre moyen de sites sur lesquels les Français ont fait des achats en 2020 », et le nombre important de commandes effectuées sur les sites web des magasins ayant dû fermer dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. D’autre part, Amazon a rencontré des « problèmes logistiques et sociaux » lors de certaines périodes de l’année 2020, notamment pendant le premier confinement, et a en outre connu une forme d'« Amazon bashing » » ajoute le quotidien gratuit.
En progressant moins vite que les autres, et que la moyenne du secteur, le géant américain ne se retrouve pas pour autant menacé par des concurrents en particulier. Mais d’après le cabinet, la tendance est moins favorable que ce que l’on pouvait penser : « Le panéliste avance deux grandes explications à ce recul (relatif) : d’une part, « l’augmentation du nombre moyen de sites sur lesquels les Français ont fait des achats en 2020 », et le nombre important de commandes effectuées sur les sites web des magasins ayant dû fermer dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. D’autre part, Amazon a rencontré des « problèmes logistiques et sociaux » lors de certaines périodes de l’année 2020, notamment pendant le premier confinement, et a en outre connu une forme d'« Amazon bashing » » ajoute le quotidien gratuit.