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Sept ans plus tard, huit pays sont déboutés face à Amazon. Le géant américain du web obtient de pouvoir utiliser le nom de domaine « amazon » au grand dam de huit pays d’Amérique du Sud. Lorsque le groupe dépose une demande de nom de domaine en 2012, le Brésil et le Prou sont les premiers pays à s’insurger. Plus tard, la Bolivie, la Colombie, le Venezuela, l’Equateur, le Surinam et la Guyane ont rejoint leurs voisins régionaux. « L'Icann avait prévenu qu'en l'absence d'accord entre l'entreprise Amazon et les Etats qui contestaient sa demande de nom de domaine, elle devrait trancher. Sa décision sera actée après une période de 90 jours, au cours de laquelle les parties intéressées peuvent adresser leurs commentaires au régulateur américain. Amazon a pris des engagements en contrepartie de l'autorisation accordée par l'Icann, notamment celui de ne pas se servir du nom de domaine "amazon" quand il s'agit de parler clairement de l'Amazonie, qui se dit "Amazon" en anglais » explique Business Insider .
La victoire est totale pour le groupe mais accentue une fois de plus la mauvaise image internationale du mastodonte. Gagner face à huit pays ligués ressort une fois de plus comme une démonstration de puissance pour la société cotée à plus de 1 000 milliards de dollars. Par communiqué, le gouvernement brésilien n’a pas caché sa déception. Le ministère des affaires étrangères a critiqué une décision qui ne tient « pas suffisamment compte de l'intérêt public défini par huit gouvernements, en particulier de la nécessité de défendre le patrimoine naturel, culturel et symbolique des pays et des peuples de la région amazonienne. » Une déclaration qui ne manquera pas de faire grincer des dents du côté des militants environnementaux du pays. De grands plans de déforestations sont en effet largement soutenus par l’exécutif brésilien.
La victoire est totale pour le groupe mais accentue une fois de plus la mauvaise image internationale du mastodonte. Gagner face à huit pays ligués ressort une fois de plus comme une démonstration de puissance pour la société cotée à plus de 1 000 milliards de dollars. Par communiqué, le gouvernement brésilien n’a pas caché sa déception. Le ministère des affaires étrangères a critiqué une décision qui ne tient « pas suffisamment compte de l'intérêt public défini par huit gouvernements, en particulier de la nécessité de défendre le patrimoine naturel, culturel et symbolique des pays et des peuples de la région amazonienne. » Une déclaration qui ne manquera pas de faire grincer des dents du côté des militants environnementaux du pays. De grands plans de déforestations sont en effet largement soutenus par l’exécutif brésilien.