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La révolution annoncée ne s’est jamais concrétisée. Le très gros porteur A380 va finalement terminer petitement après avoir été annoncé comme un événement historique. Jeudi 14 février le groupe a annoncé qu’il mettait un terme à ce programme industriel. Les commandes actées seront honorées mais le dernier appareil sera livré en 2021.
La compagnie Emirates qui avait commandé 162 de ces appareils a amendé son accord avec Airbus et va finalement acheter 123 A380 au lieu de 162. Quarante longs-courriers A330 neo et trente A350 vont remplacer les très gros porteurs. « La conséquence de cette décision est que notre carnet de commandes n’est plus suffisant pour nous permettre de maintenir la production de l’A380, et ce, malgré tous nos efforts de ventes auprès d’autres compagnies ces dernières années. Cela mettra un terme aux livraisons d’A380 en 2021 », explique le président du groupe, Tom Enders. Pas écolo, aux dimensions souvent encombrantes pour les compagnies et aéroports, l’A380 avait peu d’avenir.
La nouvelle est d’autant plus décevante que le groupe peut mettre en avant d’excellents résultats en fin d’année 2018. « Airbus a atteint ses objectifs 2018 avec un bénéfice net en hausse de 29 % à 3 milliards d’euros et prévoit de livrer entre 880 et 890 avions commerciaux en 2019, mais il a été contraint de passer une nouvelle provision de 436 millions d’euros sur le programme d’avion de transport militaire A400M. L’avionneur a indiqué que la fin de production de l’A380 se traduirait par « un impact négatif de 463 millions d’euros sur l’EBIT [bénéfice opérationnel] ». Le chiffre d’affaires consolidé progresse à 63,7 milliards d’euros (+ 8 %) » rapporte Le Monde.
La tendance générale du groupe est donc un aspect positif qui doit rassurer les collaborateurs du groupe et les investisseurs. Airbus a, en outre, précisé qu’il engagera des discussions avec ses partenaires sociaux dans les semaines à venir concernant les 3 000 à 3 500 postes susceptibles d’être affectés par cette décision dans les trois prochaines années. Toutefois, l’actuelle montée en cadence de l’A320 et la nouvelle commande de gros-porteurs d’Emirates offriront de nombreuses possibilités de mobilité interne, ajoute le constructeur aéronautique » continue le quotidien français.
La compagnie Emirates qui avait commandé 162 de ces appareils a amendé son accord avec Airbus et va finalement acheter 123 A380 au lieu de 162. Quarante longs-courriers A330 neo et trente A350 vont remplacer les très gros porteurs. « La conséquence de cette décision est que notre carnet de commandes n’est plus suffisant pour nous permettre de maintenir la production de l’A380, et ce, malgré tous nos efforts de ventes auprès d’autres compagnies ces dernières années. Cela mettra un terme aux livraisons d’A380 en 2021 », explique le président du groupe, Tom Enders. Pas écolo, aux dimensions souvent encombrantes pour les compagnies et aéroports, l’A380 avait peu d’avenir.
La nouvelle est d’autant plus décevante que le groupe peut mettre en avant d’excellents résultats en fin d’année 2018. « Airbus a atteint ses objectifs 2018 avec un bénéfice net en hausse de 29 % à 3 milliards d’euros et prévoit de livrer entre 880 et 890 avions commerciaux en 2019, mais il a été contraint de passer une nouvelle provision de 436 millions d’euros sur le programme d’avion de transport militaire A400M. L’avionneur a indiqué que la fin de production de l’A380 se traduirait par « un impact négatif de 463 millions d’euros sur l’EBIT [bénéfice opérationnel] ». Le chiffre d’affaires consolidé progresse à 63,7 milliards d’euros (+ 8 %) » rapporte Le Monde.
La tendance générale du groupe est donc un aspect positif qui doit rassurer les collaborateurs du groupe et les investisseurs. Airbus a, en outre, précisé qu’il engagera des discussions avec ses partenaires sociaux dans les semaines à venir concernant les 3 000 à 3 500 postes susceptibles d’être affectés par cette décision dans les trois prochaines années. Toutefois, l’actuelle montée en cadence de l’A320 et la nouvelle commande de gros-porteurs d’Emirates offriront de nombreuses possibilités de mobilité interne, ajoute le constructeur aéronautique » continue le quotidien français.