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Attention, les Pays-Bas pourraient en avoir marre. Voilà ce que l’on pourrait grossièrement retenir de la déclaration du ministre des Finances du pays. « La survie de l'alliance aérienne Air France-KLM, mise à mal par la pandémie de Covid-19, n'est pas acquise si la crise économique actuelle se poursuit, a déclaré dimanche le ministre néerlandais des Finances Wopke Hoekstra. «Ce n'est pas automatique», a expliqué M. Hoekstra dans une interview à la télévision publique néerlandaise NPO, rappelant l'importance de réduire les coûts » rapporte Le Figaro.
Les dernières années de gestion du groupe aérien avec les difficultés inimaginables à imposer un patron pour l’alliance sont encore frais dans les mémoires. Et pour la partie néerlandaise il ne fait aucun doute qu’une nouvelle page de conflit avec les syndicats va s’ouvrir à cause des annonces de suppression de postes. « Le secteur aérien dans son ensemble est en difficulté depuis plusieurs mois. La compagnie tricolore n'est pas épargnée et a pris des mesures difficiles pour s'adapter au contexte tendu : fin juillet, la direction d'Air France avait annoncé sa volonté de supprimer 7580 postes au total dans la compagnie et sa filiale Hop ! d'ici fin 2022. Ces départs devraient permettre à l'entreprise de « faire face à la crise du Covid-19 qui frappe durement le groupe ». Fin août, 365 pilotes ont annoncé leur départ d'Air France, « des chiffres élevés compte tenu des délais très courts laissés aux pilotes pour se déterminer », précisait Guillaume Schmid, vice-président du SNPL Air France. L'écrasante majorité des partants sont en fin de carrière » appuie le quotidien.
Alors que les salariés comptent sur les 14% respectifs contrôlés par la France et les Pays-Bas, la déclaration du ministre a le mérite d’être claire. Après avoir injecté 7 milliards d’euros pour la France et 3,4 milliards d’euros pour les Pays-Bas sous forme de prêts, demander plus d’effort ne semble pas envisageable côté néerlandais : « L'aide accordée à KLM par les Pays-Bas doit notamment s'accompagner d'un «plan de restructuration global» ainsi que d'engagements concernant le «rétablissement des performances et de la compétitivité» de la compagnie. Le ministre Wopke Hoekstra a précisé dimanche qu'il avait insisté dans les discussions avec l'entreprise sur l'importance de «changer de cap». Selon l'agence de presse néerlandaise ANP, KLM doit élaborer un plan de restructuration le 1er octobre. Le groupe Air France-KLM a accusé une perte de 2,6 milliards d'euros au deuxième trimestre, touché par l'effondrement du trafic aérien provoquée par l'épidémie due au coronavirus, après une perte de 1,8 milliard sur les trois premiers mois de l'année. »
Les dernières années de gestion du groupe aérien avec les difficultés inimaginables à imposer un patron pour l’alliance sont encore frais dans les mémoires. Et pour la partie néerlandaise il ne fait aucun doute qu’une nouvelle page de conflit avec les syndicats va s’ouvrir à cause des annonces de suppression de postes. « Le secteur aérien dans son ensemble est en difficulté depuis plusieurs mois. La compagnie tricolore n'est pas épargnée et a pris des mesures difficiles pour s'adapter au contexte tendu : fin juillet, la direction d'Air France avait annoncé sa volonté de supprimer 7580 postes au total dans la compagnie et sa filiale Hop ! d'ici fin 2022. Ces départs devraient permettre à l'entreprise de « faire face à la crise du Covid-19 qui frappe durement le groupe ». Fin août, 365 pilotes ont annoncé leur départ d'Air France, « des chiffres élevés compte tenu des délais très courts laissés aux pilotes pour se déterminer », précisait Guillaume Schmid, vice-président du SNPL Air France. L'écrasante majorité des partants sont en fin de carrière » appuie le quotidien.
Alors que les salariés comptent sur les 14% respectifs contrôlés par la France et les Pays-Bas, la déclaration du ministre a le mérite d’être claire. Après avoir injecté 7 milliards d’euros pour la France et 3,4 milliards d’euros pour les Pays-Bas sous forme de prêts, demander plus d’effort ne semble pas envisageable côté néerlandais : « L'aide accordée à KLM par les Pays-Bas doit notamment s'accompagner d'un «plan de restructuration global» ainsi que d'engagements concernant le «rétablissement des performances et de la compétitivité» de la compagnie. Le ministre Wopke Hoekstra a précisé dimanche qu'il avait insisté dans les discussions avec l'entreprise sur l'importance de «changer de cap». Selon l'agence de presse néerlandaise ANP, KLM doit élaborer un plan de restructuration le 1er octobre. Le groupe Air France-KLM a accusé une perte de 2,6 milliards d'euros au deuxième trimestre, touché par l'effondrement du trafic aérien provoquée par l'épidémie due au coronavirus, après une perte de 1,8 milliard sur les trois premiers mois de l'année. »