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La décision a de quoi préoccuper tout le monde mais inquiète franchement les entreprises. Depuis 2015 et la levée d’une partie des sanctions sur l’Iran, les multinationales lorgnaient sur ce marché stratégique. De nombreuses sociétés européennes et américaines avaient déjà misé sur le pays. La France faisait figure de pionnière en la matière avec, pour ne nommer que les plus importantes PSA, Total, Accor ou Airbus.
Quand Donald Trump annonce que pour son pays l’accord sur le nucléaire n’existe pas et que l’Iran doit de nouveau être sous sanctions, c’est une très mauvaise nouvelle pour les multinationales, y compris une poignée d’américaines. En effet, rappelle France 24, « Seule une poignée de sociétés avait le feu vert du Trésor américain pour commercer avec l’Iran depuis la levée d'une partie des sanctions internationales, en 2015. Mais ce privilège est déjà caduque. Le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien, annoncé mardi 8 mai par Donald Trump, accorde 90 à 180 jours aux entreprises pour résilier leurs anciens contrats avec l’Iran avec l'interdiction d’en conclure de nouveaux. »
En première ligne des perdants, les avionneurs. Boeing avait signé son plus gros contrat des quarante dernières années avec une commande de 16,6 milliards de dollars. Le début de la livraison prévue initialement pour 2018 ayant été reportée, Donald Trump enterre définitivement ce succès. « L'avionneur américain avait également finalisé un contrat d'une valeur de 3 milliards de dollars portant sur la vente de 30 appareils 737 MAX à la compagnie aérienne iranienne Aseman. La livraison était prévue entre 2022 et 2024. Boeing, dont la licence courait jusqu’à 2020, avait indiqué que ces contrats devaient permettre de soutenir des "dizaines de milliers" d'emplois aux États-Unis. Mais il a néanmoins indiqué mardi qu’il se conformerait à la décision de la Maison Blanche de rétablir les sanctions » raconte la télévision française. Même scénario pour Airbus qui avait signé de son côté pour 20 milliards de dollars de commandes. Les sanctions américaines vont bloquer la fabrication de pièces et rendre impossible le contrat.
Dans les secteurs de l’énergie, de l’automobile ou du tourisme, les accords sont aussi en suspend d’autant que la position de la Maison Blanche va entrainer une réaction de l’Iran qui voit son seul accord international contraignant issu de négociations annulé.
Quand Donald Trump annonce que pour son pays l’accord sur le nucléaire n’existe pas et que l’Iran doit de nouveau être sous sanctions, c’est une très mauvaise nouvelle pour les multinationales, y compris une poignée d’américaines. En effet, rappelle France 24, « Seule une poignée de sociétés avait le feu vert du Trésor américain pour commercer avec l’Iran depuis la levée d'une partie des sanctions internationales, en 2015. Mais ce privilège est déjà caduque. Le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien, annoncé mardi 8 mai par Donald Trump, accorde 90 à 180 jours aux entreprises pour résilier leurs anciens contrats avec l’Iran avec l'interdiction d’en conclure de nouveaux. »
En première ligne des perdants, les avionneurs. Boeing avait signé son plus gros contrat des quarante dernières années avec une commande de 16,6 milliards de dollars. Le début de la livraison prévue initialement pour 2018 ayant été reportée, Donald Trump enterre définitivement ce succès. « L'avionneur américain avait également finalisé un contrat d'une valeur de 3 milliards de dollars portant sur la vente de 30 appareils 737 MAX à la compagnie aérienne iranienne Aseman. La livraison était prévue entre 2022 et 2024. Boeing, dont la licence courait jusqu’à 2020, avait indiqué que ces contrats devaient permettre de soutenir des "dizaines de milliers" d'emplois aux États-Unis. Mais il a néanmoins indiqué mardi qu’il se conformerait à la décision de la Maison Blanche de rétablir les sanctions » raconte la télévision française. Même scénario pour Airbus qui avait signé de son côté pour 20 milliards de dollars de commandes. Les sanctions américaines vont bloquer la fabrication de pièces et rendre impossible le contrat.
Dans les secteurs de l’énergie, de l’automobile ou du tourisme, les accords sont aussi en suspend d’autant que la position de la Maison Blanche va entrainer une réaction de l’Iran qui voit son seul accord international contraignant issu de négociations annulé.